Implantation - Terrassement

Durée prévue : 3 jours
Durée réelle : 3 jours

Budget prévu : 2.730 €
Budget réel : 959.38 € (sans le chemin ni remblaiment)
Sites utiles :
article sur Ecopédia, @bc Maçonnerie

Tout d'abord, une évidence : le terrassement qui s'applique a mon terrain ne conviendra pas forcément a un autre terrain. Tout dépend de la configuration du terrain, du volume enterré de la construction, la nature du terrain...
En fonction des devis que je demanderais, je verrais exactement ce que je ferais moi-même et ce que je ferais faire. Car il devrait revenir moins cher de louer un tractopelle, même si je galère un peu au début pour le faire fonctionner, quand on voit les prix pratiqués par les terrassiers. il faut compter 235 €/jour si on la prend deux jours au moins. Avec 170 € de livraison (pourtant ça roule !).
La vraie difficulté sera certainement de bien étaler les remblais pour avoir un sol bien fini au lieu d'un champ labouré !
Les tolérances que je m'appliquerais sur la planéité et l’horizontalité du sol devront être inférieures à 10 cm.

Fiche Technique

1 ° ) Implantation
 L’Implantation a pour but de positionner le bâti sur le terrain.

Commencer par repérer un point de référence sur le plan de masse puis le positionner sur le terrain à partir des limites du terrain mais aussi par rapport à la hauteur de sol fini.

A partir de ce point de référence, on pose des jalons (points bleus) aux angles de la construction que l’on relie avec des cordeaux (traits rouges) pour délimiter l’emprise de la construction.
Veiller à contrôler l'équerrage de l'emprise (voir plus loin)

Poser ensuite les chaises (voir ci-dessous) aux endroits caractéristiques de la construction, à un mètre minimum à l’extérieur du périmètre délimité par les jalons.
Elles devront, bien sûr, être suffisamment stables et bien de niveau entre elles.


(cliquer sur les photos pour les voir)

Une fois les chaises de niveau, il faut repérer les extérieurs des murs grâce à des clous plantés sur les chaises.
Faire la même chose pour les murs de refend mais en prenant l’axe du mur.

Rappel :

Dans un carré, les diagonales sont égales. Dans le cas contraire, il faut revoir l’équerrage.

Un moyen simple de contrôler un angle droit : la règle du 3, 4, 5.
Mesurer 3m sur un côté (Y), marquer le point obtenu.
Mesurer 4m sur l’autre côté (X) et marquer également le point.
La distance entre les deux points marqués (Z) doit être exactement de 5m sinon, l’angle n’est pas d’équerre ! merci Pythagore !

Je devrais mettre un soin particulier à l’orientation de la construction et, bien sûr, à l’équerrage.

Dans mon cas, je détermine le niveau des chaises au niveau du Hourdis que je considèrerais comme le niveau 0 de la construction.
Le niveau du sol fini sera situé sous la dalle et la coupure de capillarité soit à –0.25 m.
Le niveau 0 (celui des chaises) sera donc a 0.45 m du sol existant

Le budget de l'implantation s'élève à 135 €.

2° ) Terrassement

Organisation du chantier
En premier lieu, je vais repérer un endroit ou stocker la terre qui me servira lors du remblaiement, en fin de chantier. J'aurais largement la place, mais il me faut entasser la terre sans que cela gêne par la suite.
J'avais prévu de le faire en Avril-Mai. Finalement, ce sera peut-être fin Août ! L'avantage, c'est que la terre ne sera pas détrempée et je ne labourerais pas tout mon terrain.

Voies et chemins
Dans un premier temps, mon terrassier m'a fait un beau chemin pour accéder a mon terrain et au Mobil-Home. D'après mes calculs, environ 85 m² sur une épaisseur de 30 cm. Il a fallu une buse pour l'écoulement de l'eau dans le fossé en bord de route. Pour le terrassement seul, le devis fait apparaître un prix de 23,40 € du m² de chemin (tarifs 2007).

, , , Cliquer sur les images pour mieux les voir


Le reste du chemin sera fait en toute fin de chantier quand je n'aurais plus à creuser ou à passer avec de lourds engins. Cette fois, je pense que je le ferais moi-même
En tout, j'aurais bien 100 m² de chemin et de zone de stationnement.

La réalisation de ce chemin consiste en :
- décaissement (enlèvement de la terre végétale) sur une profondeur allant en général de 20 à 30 cm
- mise en place d’un géotextile pour éviter le mélange de la terre et de la première couche de concassé
- épandage d’une couche de roche concassée (tout-venant 0-50) sur une épaisseur de 30 cm environ. Elle a été damée et stabilisée.
Je ne sais pas encore si je poserais des pavés autobloquant ou si je laisserais la roche concassée telle quelle.


Déblaiement
Le décapage a été fait avec une mini-pelle de 8 tonnes. Il me faut rattrapper le dénivellé de 5% que j'ai d'un coin de la maison à l'autre. Il me faudra donc enlever près d'un mètre côté Ouest et rien côté Est
Cliquer sur les images pour mieux les voir

J'avais prévu d'en profiter pour creuser le trou de la cuve de récupération des eaux de pluie, malheureusement, je n'ai pas eu le temps !

Par contre, j'ai pu creuser aussi la tranchée du puit canadien. Cliquer sur les images pour mieux les voir

La location de la mini-pelle m'a coûté 824.38

Remblaiement
Un mètre-cube de terre remuée occupe plus de volume que la terre tassée (phénomène de foisonnement), ce qui implique de majorer l’épaisseur de remblai pour tenir compte du tassement qui peut s’effectuer durant de nombreuses années.
Toute construction postérieure au remblaiement devra reposer sur le sol ferme, ce qui implique parfois de creuser profondément pour établir une semelle de fondation, même pour une construction « légère » comme une véranda... L’aménagement d’une terrasse sur un remblai quelque peu épais devra être considéré comme provisoire (dalles sur sable ou gravier et non pas dalle bétonnée). L’utilisation d’un engin à chenilles est préférable pour faciliter la stabilisation. Selon la nature et l’épaisseur du remblai la stabilisation peut prendre de un à dix ans.
Le remblaiement commence par le décapage de la terre végétale, si ce n’est déjà fait, suivi de la réalisation des tranchées et la pose des regards, fosses... La terre stérile est ensuite répartie suivant la forme à donner au terrain. Si le terrain est humide, le moment est venu de poser les drains puis la bonne terre est étalée sur une couche d’au moins 15 à 20 cm pour le gazon (mais jusqu’à 80 cm pour un arbre). La pente à donner doit être suffisante pour faciliter le ruissellement de l’eau de pluie mais ne pas dépasser 50 % si un engazonnement est prévu.