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Puits Canadien

Durée prévue :
Durée réelle : 1.5 jour

Budget prévu : 1.000€
Budget réel : 168 € (creusement non compté)

Sites utiles :
Un article complet sur Ekopédia. Toujours un coup d'œil chez IdéesMaison, bien sûr, le site de Batirbio très complet aussi. Le site de la Société Hydrozone chez qui je prends le matériel, celui de la société Hélios et un utilisateur des produits Hélios. Le site très complet de Fiabitat, celui de Canada-Clim,

Je viens de recevoir les gaines de 160 mm pour mon puits canadien. La tranchée fait 1m60 de profondeur sur près de 50m. Et voilà ce que ça donne une fois posée
Plus tard, je me ferais une sorte de By-pass manuel pour dispenser l'air sur deux circuits en PVC raccorder sur deux ventilateurs de 100 m3/h.
Si une couronne TPC de 160mm est à 100 €, les deux options sont équivalentes en coût.

Précision : Les informations qui suivent sont issue du site de Fiabitat avec leur aimable autorisation. Améliorant sans cesse leurs techniques, Fiabitat est amené à faire évoluer ces informations. pour avoir la mise à jour de ces informations, je vous conseille vivement de les consulter a la source, sur le site de Fiabitat.com

1) PRINCIPE
Si beaucoup se sont rués sur les climatiseurs ou ventilateurs, parallèlement un système de rafraîchissement hérité des romains est sorti de l'oubli : on l'appelle puits canadien quand il sert à préchauffer l'air extérieur l'hiver, puits provençal quand il sert à climatiser l'été, ou dans le jargon technique échangeur d'air géothermique.
Le puit canadien ou puit provençal utilise l'énergie géothermique. Son principe consiste à faire passer de l'air par des tuyaux enterrés dans le sol avant d'entrer dans la maison.
Ce système sert surtout de climatisation naturelle. Il est basé sur le simple constat que la température à 2 mètres de profondeur est à peu près constante, environ 17°C en été et 4°C l'hiver.
En Hivers, l'air profite de la chaleur de la terre a 1 à 2 mètres du sol et réchauffe l'air de renouvellement de la maison.
En été, à l'inverse, l'air insufflé est plus frais.


Cliquer sur l'image pour mieux la voir

2) REALISATION

Faire circuler l'air dans un tuyau enterré à plus ou moins 2 mètres de profondeur (plus c'est profond plus on se rapproche d'une température constante de 10°C) Le flux est facilement maintenu grâce à un ventilateur. Les tuyaux ne doivent pas être d'un diamètre trop important afin de faciliter les échanges thermiques (+/- 15 centimètres de diamètre).

La partie active des tuyaux enterrés ne sera pas placée sous la maison ni le long des fondations sous peine d'un "pompage" de la chaleur de la maison...

L'ENTRÉE D'AIR :
La prise d’air pourra être mise à l’abri des intempéries par un boisseau recouvert d’une brique telles celles qui recouvrent les poteaux de portail.
Des encoches seront pratiquées dans la partie supérieure du boisseau pour laisser passer le flux d’air.
Un grillage évitera aux feuilles mortes et rongeurs de pénétrer dans le tuyau.

Une précaution à prendre dès le départ est de positionner la prise d'air extérieure à un endroit non pollué (par les gaz d'échappement, évacuations et rejets divers).
Éviter de placer la prise d'air proche d'une route ou d'un lieu de stationnement des véhicules donc. (Le règlement sanitaire fixe une distance minimale de 8m).
Vérifiez également que le vent dominant ne dirige pas vers votre entrée d'air certains pollens source de problèmes. Ex: Une rangée de thuyas disposée pour couper le vent qui redirige ses pollens allergisants vers l'entrée d'air et donc dans la maison.

LA CANALISATION :
Tout dépend de votre terrain et des contraintes qu'il génère. Dans les constructions neuves, utilisez le plus possible les tranchées d'adduction pour réduire les coûts de terrassement (il suffit juste de creuser plus profondément), vous pouvez aussi réduire la longueur (voir paragraphe suivant) en faisant plusieurs conduites. Comme vous réduirez le débit, vous pourrez réduire le diamètre et améliorer le transfert de chaleur.
Il faut éviter les coudes car ils conduisent à une augmentation des pertes de charges.
Le trajet doit être fonction de l'altimétrie du terrain pour réduire la quantité de terre à déplacer.

Les meilleures performances sont obtenues avec un tuyau de grand diamètre (160mm) et enterré à 1,50 à 2m de profondeur et sur une longueur de 25 à 30m.
Le diamètre est déterminé par le débit d'air qu'il est nécessaire de renouveler dans la maison. Il convient que l'air ne dépasse pas 2m/s dans le puits car plus la vitesse est importante et moins l'air se réchauffe/refroidit. Pour obtenir un réchauffement correct, l'air doit passer plus de 20s sous terre. Plus la section d'un tuyau est importante et plus le réchauffement de l'air dans la conduite est inégal (bon en périphérie, mauvais au centre), aussi, il convient de ne pas dépasser un diamètre 200mm, et faire une deuxième conduite pour diminuer le débit.
Type de tuyaux:
PVC: Le moins cher, pas très écologique. Peut 'éventuellement' dégager des vapeurs nocives dues au mode de fabrication. Mauvaise conductivité thermique- a déconseiller
Polyéthylène (PE): Le plus écologique, mais assez chers.
Tuyaux annelés de protection de câbles électriques (TPC): Très bon marché pour des petits diamètres. Annelé à l'extérieur mais lisse à l'intérieur. Ils peuvent être posés en parallèles.
Tuyaux de béton : Utilisé pour des diamètres supérieurs à 300mm. pas étanche au radon

Nature du sol : L'expérience a montré que les sols rocheux ont une plus grande efficacité thermique, ce qui va compenser les difficultés de mise en oeuvre, et ne doit donc pas faire renoncer. Il faut aussi savoir que le sol au dessus des puits reste froid plus longtemps au printemps, et que la zone ne doit pas être utilisée comme jardin de primeur.

La longueur de la conduite enterrée
C'est la donnée la plus importante. Plus le trajet est important et plus la température de l'air sera proche de celle de la terre. Il faut compter "en moyenne" un trajet d'au moins 50m pour obtenir un impact intéressant. Par contre, au-delà d'une certaine longueur, augmenter la distance ne fait plus que générer des gains très faibles.
Il peut également être mis les tuyaux en parallèle pour réduire la distance du puits. Généralement, cette solution est moins intéressante à linéaire de tuyau égal, qu'un seul circuit sans coudes prononcés.

La profondeur de la conduite
La profondeur du tuyau donnera la température du sol vers laquelle l'air du puits va tenter de s'égaliser. Il faut descendre au-delà de 1.20m minimum, ensuite plus on descend en profondeur et plus le gain en température sera faible. Tout du moins, il ne se justifiera plus par rapport à l'investissement en terrassement. 1.80m pour la profondeur d'une conduite est un bon compromis.

La régulation, le ventilateur et l'automatisation du puits
La régulation permet d'envisager un fonctionnement du ventilateur de puits canadien sur l'année. Il peut ainsi se substituer aux entrées d'air en menuiseries. Le ventilateur fonctionnera avec un thermostat placé à l'extérieur de l'habitation et fera varier à l'aide d'un by-pass l'air du puits et l'air extérieur en fonction de la pertinence du passage par le puits (ce n'est pas intéressant entre 10 et 25°C).
Le ventilateur est soit une vmc double flux, soit un ventilateur centrifuge, les deux ayant été vérifiés pour pouvoir supporter la perte de charge d'un puits canadien. Pour des raisons acoustiques, il est préférable que les ventilateurs soient intégrés à un caisson insonorisé et positionnés dans des pièces techniques.
Les conduits de ventilation sont surdimensionnés pour donner la possibilité au puits de fonctionner l'été à débit important, sont isolés accoustiquement ou thermiquement, selon la zone de desserte.

3) LES CONDENSATS
L'air qui circule dans la conduite enterrée va en se réchauffant/refroidissant, condenser sa vapeur d'eau en fines gouttelettes qui vont stagner dans le puits, le rendant particulièrement malsain, et risquant à court terme d'empêcher l'air de circuler correctement. Aussi, des mesures sont à prendre pour éviter ces phénomènes. L'été, ou le phénomène est le plus important, l'air peut condenser jusqu'à un litre d'eau par jour.

Une pente de 2% dans le sens d'écoulement de l'air: Celle-ci va permettre à l'eau de circuler dans le puits jusqu'au point bas, duquel on pourra facilement traiter tous ces condensats. Il convient donc lors du terrassement de faire attention à la constance de cette pente et de prévoir une conduite lisse pour éviter la stagnation d'eau
Nota : S'il n'était pas possible de faire une circulation dans le sens d'écoulement de l'air, prévoir une pente minimale de 5%.

Infiltration ou récupération ?

Si la maison possède un sous-sol, la récupération des condensats ne pose pas de problèmes, puisqu'elle se fait dans celui-ci, et il est possible de nettoyer ou rejeter les condensats dans les eaux pluviales parce que l'endroit est accessible.
Ce système permet une étanchéité parfaite depuis l'entrée de l'air jusqu'au système de ventilation. Cette solution est à privilégier dans les régions à fortes concentrations de gaz radon dans le sol (voir chapitre Radon) ou si votre sol est très humide (sources, nappes souterraines,...).

 

Dans le cas d'une maison sans sous-sol, le point le plus bas se trouve avant la maison et il convient donc de réaliser une infiltration (puits avec absorption dans le sol) qui devra être accompagnée d'un regard de visite pour l'entretien du puits.


Source : Fiabitat

Une autre solution pour une maison sans cave et de placer un tuyau plus profond sur un lit de cailloux pour permettre l'infiltration des condensats dans le sol.

Détail du siphon : Le passage de l'air va avoir tendance à assécher le siphon. Un système simple consiste à placer un tuyau dans un récipient rempli d'eau. Une contenance suffisante en fonction du débit va éviter que le siphon ne se dessèche. L'excédent peut être évacué dans un écoulement des eaux usées. Attention à placer un deuxième siphon dans ce cas pour éviter d'aspirer des mauvaises odeurs.]

 

4) RADON :
Le radon est un gaz radioactif d'origine naturelle. Il provient de la désintégration de l'uranium et du radium présents dans la croûte terrestre. Il est présent partout à la surface de la planète et provient surtout des sous-sols granitiques et volcaniques ainsi que de certains matériaux de construction. Le radon peut s'accumuler dans les espaces clos, et notamment dans les maisons. Les moyens pour diminuer les concentrations de radon dans les maisons sont simples:
· Aérer et ventiler les maisons, les sous-sols et les vides sanitaires;
· Améliorer l'étanchéité des murs et des planchers.

Dans les 31 départements les plus concernés, les autorités locales doivent faire procéder à un dépistage de ce gaz radioactif dans certains lieux ouverts au public pour des séjours prolongés (en particulier, les établissements d'enseignement et les établissements sanitaires et sociaux). Allier, Ariège, Hautes-Alpes, Ardèche, Aveyron, Calvados, Cantal, Corrèze, Corse du Sud, Haute-Corse, Côtes-d'Armor, Creuse, Doubs, Finistère, Indre, Loire, Haute-Loire, Lozère, Haute-Marne, Morbihan, Nièvre, Puy-de-Dôme, Hautes-Pyrénées, Rhône, Saône-et-Loire, Savoie, Haute-Saône, Deux-Sèvres, Haute-Vienne, Vosges, Territoire de Belfort
Le Radon peut être insufflé dans la maison à l'aide du puits canadien si le tuyau, apportant l'air depuis l'extérieur, n'est pas étanche.
Recommandations: Utilisez plusieurs longueurs de gaine de protection pour câbles électriques (lisse à l'intérieur) diam 160 mm ou 110 mm en longueurs de 25m pour éviter les raccords. Une attention particulière doit être porté à l'enrobage du tuyau avec de la terre pour éviter les cavités ou le Radon pourrait se loger.

Par mesure de précaution, effectuez une mesure de Radon sur plusieurs semaines dans la maison à l'aide d'un dosimètre qui sera analysé par un labo (20-40 €)

5) LA VENTILATION :
Pourquoi ventiler ?
Il existe plusieurs moyens pour ventiler une maison, la réglementation fixe des renouvellements d'air obligatoires dans les logements en fonction du nombre de pièces qui vont "consommer" de l'air : cuisine, salle de bains, WC. La vapeur d'eau produite par les usages de la maison, ainsi que l'air consommé par les habitants doivent être évacués vers l'extérieur. Ils peuvent l'être de plusieurs manières :
- La ventilation par pièces séparées : Dans ce principe, toutes les pièces de vie et d'eau ont un moyen de renouveler leur volume d'air, soit manuellement (ouverture des fenêtres, extracteurs), soit naturellement par les effets du vent et du tirage thermique (non étanchéité des ouvrants, grilles de ventilation). Ce système n'est plus autorisé sur la construction neuve - il ne permet pas d'assurer des débits de ventilation minimum d'un point de vue sanitaire en toute saison, et génère des consommations d'énergie importantes.
- La ventilation par balayage : L'air neuf pénètre par des entrées d'air dans les pièces de vie, transite dans le logement à travers les passages de transit, l'air vicié est extrait dans les pièces de services par les bouches d'extraction, et est rejeté à l'extérieur. Le débit d'air neuf est proche du débit d'air repris, et est fixé réglementairement. La ventilation peut être naturelle (tirage thermique) ou mécanique (VMC).
Si la VMC est dite à simple flux -un simple réseau d'extraction-, des entrées d'air sont positionnées au dessus des fenêtres, elles sont autoréglables (à débit constant), ou hygroréglables (dépendant de l'hygrométrie des pièces).
Si la ventilation est dite à double flux -un réseau d'extraction et un réseau d'amenée d'air centralisé-, l'air est prélevé à l'extérieur par un ventilateur qui va amener l'air dans les pièces de vie, l'air vicié étant extrait par un autre ventilateur, à débit similaire. Les ventilations double flux sont pourvues d'un échangeur de chaleur, système qui va récupérer les calories de l'air évacué pour réchauffer l'air rentrant (avec des rendements commençant à 50% pour le bas de gamme et 90% pour le très haut de gamme).

Ventiler, une perte d'énergie ?
Dans tous ces systèmes, l'air qui rentre dans les pièces de vie l'hiver, parfois à débit important, vient directement de l'extérieur, faisant du même coup sortir l'air que l'on vient de chauffer. Ainsi, la ventilation représente selon les logements entre 20 et 30% des déperditions d'une maison.
Les pertes thermiques provoquées par la ventilation sont liées à la diffusion du système de chauffage.
* Chauffage par convection (Poêles à bois ou inserts, convecteurs, radiateurs classiques à eau): avec ce système, vous chauffez l'air des pièces constamment renouvelé par la ventilation : vous rejetez l'air que vous venez de chauffer. Les coûts de chauffage sont très importants, le confort thermique .
* Chauffage par rayonnement (Plancher chauffant, radiateur basse température, poêle à inertie, radiateurs et planchers rayonnants et accumulateurs, feu de cheminée.): vous chauffez une masse qui ensuite vous chauffera par radiations. Vous ne chauffez donc pas l'air il est donc à une température homogène quelque soit sa hauteur.

 
VMC Simple flux
Ce procédé qui est le système de base installé dans les maisons parait absurde dès lors que l'on le schématise. Pour avoir chaud, on va chauffer l'air, et pour maintenir une ambiance agréable, on le fait sortir dehors. Plus les différences de températures entre l'intérieur et l'extérieur sont fortes et plus les consommations d'énergie seront importantes.

Si la VMC est hygro-réglable, les débits sont régulés en fonction de l'humidité relative des pièces. Les fabricants estiment le gain thermique de l'ordre de 10 à 35% (Des pertes par ventilation).
Il est possible de connecter sur un ventilateur un puits canadien, décentralisé par rapport au système de vmc, généralement, seule une pièce est desservie directement par l'air du puits, les chambres conservant leurs entrées d'air directes. Les débits sont réglés pour que la somme de l'air insufflé corresponde à l'air repris.

Le puits canadien est utilisé de façon ponctuelle, uniquement en hiver ou en été. Soit l'on "by-pass" l'air du puits pour prélever l'air en direct, soit le ventilateur est éteint, et des entrées d'air dans la pièce d'insufflation sont mises en fonctionnement.


A retenir :
Une installation sur VMC simple flux donne un effet variable au cours de l'année. L'hiver, on préchauffe, l'été on rafraîchit, mais en demi saison, il faut que le puits canadien soit arrêté sinon il refroidit la maison, augmentant la note de chauffage.
Le COP (coefficient de performance) du puits est de l'ordre de 10 à 15.
Ventiler l'été à partir d'un ventilateur dimensionné pour cette utilisation est une solution intéressante. Les débits peuvent être augmentés afin de correspondre à un renouvellement du volume d'air de la pièce inférieur à une demi heure.

VMC Double flux
Récupérer la chaleur de l'air extrait pour réchauffer l'air entrant permet d'assurer de bons renouvellements d'air, sans se préoccuper des déperditions engendrées par l'action de ventiler. Cette solution est d'autant plus pertinente que la maison est étanche à l'air et que ses occupants ont un mode de vie correspondant (l'ouverture des portes et des fenêtres gène le fonctionnement du procédé).

Le puits connecté à une ventilation double flux est une solution qui peut être pertinente comme n'apporter qu'un plus négligeable. Généralement, il sert à éviter à l'échangeur de chaleur de givrer sans utiliser de batterie de préchauffage. Comme il rehausse la température en amont, il diminue la performance de l'échangeur. Mais en été, il permet de rafraîchir l'air de la maison. Les solutions sont moins bien notées l'été : l'échangeur de la vmc doit être court-circuité, et la possibilité d'augmentation des débits d'insufflation reste faible.

Il est un point à vérifier lors du choix de la VMC, c'est le débit maximum en fonction de la perte de charge du réseau, qui déterminera la capacité de la VMC à prendre l'air du puits canadien à pleine vitesse, et de le répartir en mode rafraîchissement correctement dans les pièces (type de bouches).

Toutes les VMC double flux ne sont pas à même de fonctionner avec un puits canadien.
Le COP (coefficient de performance l'hiver) du puits est de l'ordre de 1 à 3.
A retenir :
Une installation sur VMC double flux permet un fonctionnement sur l'année et une installation complètement automatique.

Conclusion :
Un puits canadien est un moyen de rafraîchir l'air très intéressant, mais comme tous les systèmes, il se doit d'être mis en oeuvre dans de bonnes conditions. N'oubliez pas également que tous ces systèmes s'entretiennent, pour donner la même qualité d'air dans le temps et garantir un fonctionnement durable.

6) COÛT D'UN PUITS CANADIEN :
On voit circuler sur Internet beaucoup d'exemples de puits canadiens dont le coût d'investissement est inférieur à 1000 €. Il est important de voir au delà de ces prix ce que comprend l'installation. Le présent article montre que sous la dénomination puits provençal ou puits canadien, on retrouve une installation de ventilation complexe, qui peut être auto-construite avec des matériaux bon marché mais pas forcément garants d'une bonne tenue dans le temps.
Il est des équipements dont l'usager ne peut se passer :
- Un tuyau enterré dans le sol avec une pente suffisante
- Une récupération des condensats
- Un ventilateur adéquat pour souffler l'air dans la maison
Il est des équipements qui permettent à l'installation de pouvoir durer dans le temps et limitent les risques sanitaires :
- Une entrée d'air avec grille et pré-filtre
- Deux points de visite pour entretien de l'installation
- Un tuyau sans émissions de polluants, dont les joints sont durables, et qui est enrobé dans du sable
Il est des équipements qui améliorent le confort de l'installation :
- Un ventilateur silencieux, et des gaines isolées, des silencieux ou atténuateurs de débit
- Un filtre en bout de circuit, pour assurer une qualité d'air optimum
- Un by-pass automatique avec thermostat et entrée d'air direct, pour fonctionnement régulé optimum
Et enfin, le choix entre un ventilateur ou une installation double flux avec échangeur génère des surcoûts d'investissement.