Récupération des eaux de pluie

Durée prévue : 1 semaine
Durée réelle :

Budget prévu : 2.655 €
Budget réel :
Sites utiles :
Site de Symbiose pour le matériel et estimation de la taille de la cuve pour une autonomie de 3 semaines.
Site d'ecoconso et Leroy-Merlin
et dossier complet de Idées Maison
cuve béton. Les eaux du midi

Je vais bâtir moi-même ma cuve en béton avec des blocs à bancher.
Je pense commencer avec une dalle en béton de 15 cm d'épaisseur en béton dosé a 300 Kg/m3 auquel je rajouterais un hydrofuge. (1.1 m3).
Les fers en acier tors, espacés de 25 cm, seront bien sûr fixés sur le treillis soudé.
Ensuite, je pose les blocs a sec en posant un fer de 8mm horizontalement a chaque rang. Arrivé à la moitié (4 rangs) je coulerais un béton classique assez liquide dans les blocs.
Puis les 4 derniers rangs. Je finirais par un enduit hydrofuge.
Quelques fers coudés pour lier les parois au couvercle, puis viendra le choix à faire entre une dalle coulée sur un coffrage ou un plancher Hourdis sur poutrelles. A voir…
Ne pas oublier un passage pour l'entretien (55cm x 80cm) .

 

Goutières

Durée prévue : 1 semaine
Durée réelle : 1 jour

Budget prévu : 800 €
Budget réel : 1.800 €
Sites utiles :
Le site des gouttières Ovation pour tout savoir et avoir un devis en ligne ! La documentation Ovation (fichier PDF), Les sites de deux sociétés du Sud-Ouest RIVALU et DAL' ALU

Pour les goutières, j'étais parti pour poser le système Ovation de Nicoll, mais j'attends les devis des sociètès RIVALU et DAL' ALU pour avoir une idée de la différence de prix. Pour l'instant, la grosse différence s'est le mode de pose : eux sortent les goutières au kilomètres c'est à dire sans aucune jonction. A voir...

Finalement, le 6 Mai 2008, Rivalu me pose mes goutières. Le budget a explosé mais je suis tranquille avec ces gouttières là

Fiche technique

1) CONSOMMATION D'EAU POTABLE :
Chaque Français utilise en moyenne 200 litres d'eau par jour. Il faut savoir que la consommation moyenne journalière d’eau non potable, nécessaire aux toilettes, nettoyages et arrosages divers d’une personne est de 77 litres. Ou de 150 litres pour un couple ou encore de 290 litres pour une famille de 4 personnes.

L'eau potable est une denrée précieuse et rare. Pourtant, ouvrir un robinet est devenu un geste si habituel que nous oublions souvent qu'avant d'arriver chez nous l'eau a dû être captée, puis traitée pour être rendue potable. Ces opérations sont, à cause de la pollution croissante de l'environnement, de plus en plus complexes et coûteuses. Nous dépensons beaucoup d'argent (via le prix de l'eau, impôts, taxes,…) pour rendre potable une eau qui est employée généralement pour des usages non alimentaires :
Le hit-parade de l'usage domestique :
On utilise l'eau à la maison pour :
- La toilette : 39%
- Les sanitaires : 20%
- Le lavage du linge : 12%
- Le nettoyage de la vaisselle : 10%
- La préparation des repas : 6%
- L'arrosage des jardins et le lavage de la voiture : 6%
- D'autres usages domestiques : 6%

Dans un foyer, les consommations moyennes sont les suivantes :
- Cuisson des aliments : de 3 à 10 litres
- Chasse d'eau : de 10 à 12 litres
- Douche : de 60 à 80 litres
- Bain : de 150 à 200 litres
- Lave-linge : environ 90 litres
- Lave-vaisselle : de 25 à 60 litres
- Lavage d'une voiture : de 300 à 400 litres
- Arrosage des pelouses : de 17 à 20 litres par m2.

Quelques conseils pour économiser l'eau :
• Prendre une douche plutôt qu’un bain.
• Fermer le robinet quand on se lave les dents ou qu’on se rase (économie : jusqu’à 6 000 litres par an !).
• Nettoyer les fruits ou les légumes dans une cuvette et non pas sous l’eau courante.
• Isoler ses tuyaux d’eau chaude pour l’obtenir plus rapidement.
• Réparer les fuites !
• Être attentif aux produits pour les jardins et préférer des solutions biodégradables, voir naturelles.


2) POURQUOI UTILISER DE L'EAU DE PLUIE?
* Pour réduire la consommation d'eau de distribution et le montant de la facture d'eau.
* L'eau de pluie est douce : plus besoin de détartrer les robinets, canalisations et autres appareils électroménagers. De plus, les tuyauteries et les appareils à résistance chauffante seront préservés (plus longue durée de vie);
* Pour réduire la consommation de savons et autres produits de nettoyage. En effet, les ions calcium et magnésium présents dans l'eau dure empêchent les détergents de bien remplir leur fonction et les empêchent de mousser. Par contre,
l’eau de pluie est douce, les ions calcium et magnésium ne sont pas assez nombreux pour entraver l'action des détergents et le produit mousse.. Ce n’est pas la mousse qui nettoie mais lorsqu’on en produit beaucoup, on a tendance à utiliser moins de savon;
* Pour lutter en partie contre les inondations. L'eau ainsi stockée est éliminée plus progressivement ce qui, lors de fortes pluies ou des longues périodes pluvieuses, diminue la quantité d'eau qui arrive dans les rivières à ce moment;
* Pour économiser des nappes d'eaux souterraines alimentant actuellement le réseau de distribution (surexploitation de certaines nappes).
Attention, la présence de bactéries et de métaux lourds rend l'eau de pluie impropre à la consommation. Il existe cependant des systèmes de traitement domestique approprié pour la rendre potable mais cela nécessite aussi des contrôles réguliers et rigoureux ( par exemple: la filtration par osmose inverse).

3) VOTRE BESOIN EN EAU DE PLUIE?
*Arroser un potager de moins de 50 m² nécessite un volume d'eau de 150 à 500 L.
*Arroser un jardin et un potager de moins de 100 m² nécessitent un volume d'eau de 500 à 1500 L.
*Arroser un jardin et laver une voiture nécessitent un volume d'eau de 1500 à 3000 L.
*Arroser un jardin, laver une voiture et remplir un bassin nécessitent un volume d'eau de 3000 à 5000 L.
*Arroser un jardin et utiliser de l'eau pour son habitat (toilettes, lave-linge) nécessitent un volume de 6000 à 9000 L.

Il faut plus de 60 m2 de surface de toit par personne pour pouvoir prétendre se passer totalement de l’eau de distribution.

4) LE VOLUME D'EAU DE PLUIE DISPONIBLE
La récupération dépendra de la surface du toit, de son coefficient de pente et de la pluviométrie moyenne.
(Pente supérieure à 15% : coefficient 0,8
Pente inférieure à 15% : coefficient 0,7).
Exemple :
Dans le Sud-Ouest, une maison au toit de 100 m2, à la pente supérieure à 15% pourra récupérer : 100 x 0,8 x 858 = 68 640 litres /an !
Rappel : 1 m3 = 1000 litres (on ne sait jamais !)

10 m3 d’eau de pluie récupérés couvriraient les besoins en eau non potable d’une famille de 4 personnes pendant 355 jours!

Globalement, il pleut la même quantité d'eau partout en France. En revanche, les pluies sont plus ou moins fortes et plus ou moins fréquentes selon les régions. Il pleut, par exemple, moins souvent mais plus fort dans le Sud-Ouest que dans le Nord. Une famille de quatre personnes peut donc économiser jusqu'à 70 m3 d'eau potable par an !

 

5) COMPOSITION DE L'EAU DE PLUIE
L'eau de pluie est légèrement acide (pH 4 à 6). Cette acidité peut avoir un effet corrosif sur les canalisations métalliques. Pour lutter contre l'acidité de l'eau de pluie, il faut que la citerne soit en béton ou cuvelée en ciment dont les éléments basiques (calcaire,…) rehausseront le pH vers la neutralité (pH7) tout en lui donnant une légère dureté (2 à 4°f).
La dureté de l'eau de pluie est faible: maximum 10 mg de calcaire par litre (pour information, l'eau de distribution adoucie en compte encore 30).
L'eau de pluie est faiblement minéralisée et contient des poussières issues de l'atmosphère et des surfaces de captage. On veillera à avoir un toit ne comportant pas de matériaux qui peuvent polluer l'eau. De même éviter tout traitement du toit avec des produits polluants.
L'eau de pluie peut contenir des micro-organismes non gênants pour les usages sanitaires ne nécessitant pas d'eau potable.
6) LA RÉCUPÉRATION DE L'EAU

LES GOUTTIÈRES
Une gouttière en bon état permet de récupérer l’eau de ruissellement du toit. Son emplacement sera étudié de façon à ce que toute l’eau de ruissellement soit canalisée.

Vous choisirez votre gouttière et le diamètre des tuyaux qui en descendront en fonction de la surface du pan de votre toiture (35 m2, 35 à 80 m2 ou supérieure à 80 m2).
On ne parle cependant pas de “taille” de gouttière mais de “développement “.

Surface < 35m²= Développement 16 cm, Diamètre du tuyau 50 / 60 mm
Surface 35 m² à 80 m²= Développement 25 cm, Diamètre du tuyau 80 mm
Surface > à 80 m²= Développement 33 cm, Diamètre du tuyau 100 mm

Côté matière, PVC ou métal (zinc ou acier) peuvent être utilisés indifféremment, mais préférez quand même le métal pour des maisons placées à des altitudes supérieures à 900 m. Le zinc est, en effet, très résistant dans le temps, il est même garanti 30 ans !

3 types de pose sont disponibles :
les modèles à souder, les modèles à emboîter en PVC avec joint et à coller.

Côté coloris, pour harmoniser votre gouttière avec votre toiture : en PVC, vous aurez le choix entre les coloris gris ou sable ; en acier laqué, tous les coloris sont possibles sur commande pour marier véritablement la gouttière avec la couverture de votre toit. Certaines toitures réalisées dans un style régional méritent même des fabrications de gouttières spéciales : les toitures nantaises et havraises. Il suffit de passer commande dans votre magasin.

LES COLLECTEURS
Comme les gouttières, les collecteurs se choisissent en fonction de la surface de la toiture, mais aussi du nombre de sorties latérales souhaitées (jusqu’à 3), du diamètre des tuyaux de descente et de la capacité du réservoir qui recueillera l’eau.
D’autres critères pourront aussi influencer votre choix comme la facilité d’entretien (manuel par démontage ou automatique), la position été/hiver et la possibilité de servir également de trop-plein.

Les collecteurs de gouttière filtrent l’eau récupérée dans les gouttières et acheminée par les tuyaux de descente jusqu’à la cuve. L’eau est ainsi préservée des salissures tombant sur le toit (feuilles, brindilles, insectes...) qui la troublent et lui donnent une odeur, par macération.

Ils s’installent sur la plupart des diamètres de gouttières existants et permettent d’évacuer l’eau jusqu’au réservoir. Un système de filtration interne plus ou moins sophistiqué préserve l’eau de pluie récupérée des saletés qui ruissellent du toit : feuilles, brindilles, insectes...
Les collecteurs peuvent être utilisés comme trop-pleins automatiques.

7) LE STOCKAGE DE L'EAU
Le choix de votre réservoir ou cuve de stockage de l’eau de pluie récupérée se fera en fonction de 2 éléments :
Le volume d’eau de pluie que vous voulez utiliser :

Nous avons choisi de nommer réservoir les récupérateurs d’eau de pluie qui se situent à côté de la gouttière (en aérien) ou en sous-sol et cuve, ceux qui sont enterrés et correspondent à une plus grande capacité.
la place dont vous disposez :
• si vos besoins sont inférieurs à 500 l, un réservoir extérieur sera suffisant ;
• si vos besoins sont supérieurs à 500 l, vous aurez le choix entre un réservoir extérieur, un réservoir intérieur ou une cuve à enterrer.
Ces deux derniers sont plus pratiques puisqu’ils sont placés hors gel et ne devront pas être vidangés en hiver contrairement au réservoir aérien extérieur.

LES RÉSERVOIRS EXTÉRIEURS
Leur choix se fera en fonction du volume d’eau pluviale que vous voulez récupérer et de la place dont vous disposez.
Si votre réservoir est trop grand, il ne sera pas rentable. Si le niveau d’eau n’atteint pas une hauteur minimum, l’eau ne sera pas renouvelée. S’il est trop petit, votre réserve d’eau sera vite épuisée. Vous pouvez cependant placer plusieurs réservoirs en série grâce à un set de jumelage.

• Les cuves placées en extérieur doivent être vidées en hiver.
En effet, la formation de glace pourrait les endommager irrémédiablement. Par contre, les cuves enterrées ou mises en cave peuvent être utilisées toute l’année sans problème.
• Les cuves doivent être posées sur un sol plan.
• Il est conseillé de ne pas relier la descente de gouttière directement à une cuve, intercalez toujours un collecteur de gouttière qui filtrera les saletés et préservera la propreté de l’eau dans votre cuve.


LES CUVES À ENTERRER
Les réservoirs à enterrer à l’extérieur bénéficient d’une très grande capacité et peuvent alimenter la maison ou ne servir que pour une utilisation dans le jardin.
Il est conseillé de construire la citerne en béton, car ce dernier permet de neutraliser l’acidité naturelle de l’eau de pluie. Une eau acide corrode les canalisations métalliques ! Dans tous les cas, éviter les citernes en plastique ou en métal. La citerne pourra être préfabriquée (volume de 1,5 à 15 m3) ou construite sur place par coffrage. La citerne sera autant que possible divisée en deux compartiments, le plus petit (10 à 20% du volume total) servant de décanteur avant déversement dans le grand compartiment.
Le groupe hydrophore puisera l’eau dans le fond du grand compartiment. La citerne devra être munie d’une ouverture suffisamment grande pour permettre d’y pénétrer (trou d’homme/chambre de visite). Un trop plein doit permettre d’évacuer l’eau excédentaire.

Placer de préférence la citerne à côté de la maison, à 3 mètres des fondations ou dans une cave en veillant à la stabilité de l’édifice.

LES ACCESSOIRES DE LA CITERNE
a ) Le groupe hydrophore (pompe)
Le groupe hydrophore pompe l’eau hors de la citerne et l’envoie dans les canalisations. Cette pompe est munie d’un réservoir tampon (20 à 300 litres). Dès que le réservoir est vide, la pompe se met en marche. La puissance nécessaire pour la pompe (de 0,45 à 2,25 kW) dépendra de l’utilisation nécessaire. La pompe devra être placée à l’abri du gel. Attention, aucun raccordement direct avec l’eau de distribution n’est admis.
b ) Les filtres
On place un filtre dit primaire avant l’entrée de l’eau dans la citerne afin d’éviter que des feuilles ou de petits animaux tels que rats, souris, grenouilles, ne tombent dans la citerne. A la sortie du groupe hydrophore, on placera un filtre d’au moins 20 micromètres pour retenir les particules fines. Attention, il faut veiller à nettoyer régulièrement les filtres.
c ) L’aérateur
Une aération de l’eau, à l’aide d’un compresseur d’air pour étang, évite les éventuels problèmes d’odeurs de la citerne ! L’aération empêche la dégradation anaérobie de la matière organique.

ENTRETIEN ET DIFFICULTÉS
Idéalement, la citerne sera vidangée et nettoyée chaque année ou à tout le moins tout les 3 ou 4 ans. Les gouttières seront nettoyées régulièrement afin de parer à l’accumulation de feuilles ou de boue. La vidange consiste à pomper ou à laisser s’écouler l’eau par le robinet et, si nécessaire, à faire aspirer le fond vaseux par un camion-citerne de vidange. Surtout, ne pas désinfecter, c’est inutile et dangereux pour la qualité de l’eau. Le(s) filtre(s) primaire(s) devra(ont) être lavé(s) très régulièrement. Au cas où l’eau dégagerait une mauvaise odeur, vérifier les filtres primaires, nettoyer les corniches, aérer l’eau dans la citerne.

8) COÛT
Le placement d’une citerne d’eau de pluie peut coûter de 250 à 1250 €. Le groupe hydrophore coûte de 100 à 600 € selon sa puissance et sa qualité. Le filtre de 20 micromètres revient à 750 €. L’amortissement de cet investissement se compte tant sur l’économie d’eau de distribution que sur l’économie éventuelle d’adoucisseur, de détergents et savons, l’augmentation de la longévité des appareils dotés d’une résistance chauffante (diminution de l’entartrage).
Exemples de prix (2006) :
ici (Symbiose) 4.800 L : 2.868 € hors transport
ou ici (Leroy merlin) 4.500 L : 3.390 € hors transport

devis les eaux du midi (2006):
Cuve béton armé maille dramix capacité 5 m3
Filtre complet 5µ (regard EP)
Filtre complet avec cartouche 1µ
Station de pompage avec bac de disconnection auto Golden N 1 Crépine avec clapet de pied
Clapet Anti Retour 100 mm de diamètre
Kit Plomberie
Carbofiltration
cartouches
Transport
TOTAL GENERAL LIVRE HT € non déchargé et non posé 5 762,00 €
TVA à 19,6% (Habitation de + de 2 ans TVA à 5,5%) 1 129,35 €
TOTAL GENERAL TTC € 6 891,35 €

AIDE FINANCIÈRE
Récemment, la loi sur l’eau et les milieux aquatiques a été votée par l’Assemblée nationale en première lecture (30 mai 2006). Début mai, les députés ont fait ajouter à cette loi, un amendement qui apportera des avantages importants pour les particuliers qui équiperont leur maison d’un système de récupération de l’eau pluviale.
A l’image des aides existantes pour les installations de chauffe-eau et chauffage solaires, l’installation de systèmes de récupération des eaux de pluie est encouragée par le moyen d’un crédit d’impôt de 40% pour un plafond de dépenses de 5000 €. Le crédit d’impôt sera accessible pour tout système installé à partir du 1er janvier 2007.
«1. L’installation par un contribuable à son domicile situé en France, y compris ses dépendances, d’un système de récupération et de traitement des eaux pluviales ouvre droit à un crédit d’impôt. Il s’applique aux coûts des équipements de récupération et de traitement des eaux ainsi que des travaux nécessités pour leur installation.»
«4. Pour une même résidence, le crédit d’impôt est égal à 40% du montant des équipements neufs et des travaux réalisés pour l’installation du système de récupération et traitement des eaux pluviales pris en compte dans la limite de 5 000 euros, pour la période du 1er janvier 2007 au 31 décembre 2011»

9) LA DISTRIBUTION DE L'EAU
L’acheminement ou la distribution de l’eau vers les points d’utilisation se fera grâce à une pompe pour l’eau de pluie récupérée ou puisée.
Cette utilisation sera-t-elle externe (jardin, lavage de voiture...) ?
Domestique (toilettes, lave-linge...) ? Ou les deux à la fois ?
La réponse est capitale avant d’acquérir votre pompe, de même que le nombre de points d’eau à alimenter.
Il est donc nécessaire de connaître l’usage et le nombre de points d’eau à alimenter.

LES POMPES D’ASPIRATION
Avant tout autre critère, une pompe se choisit ses performances.
Pour cela, il faut connaître la pression utile et le débit nécessaire.

• Connaître la pression utile :
La hauteur de relevage, c’est-à-dire la hauteur entre le niveau de l’eau et le point d’utilisation le plus haut + 10% de la longueur du tuyau entre la pompe et la sortie de l’eau vous donnera la pression utile.
Exemple : Vous devez relever l’eau de 3 mètres et la longueur de votre tuyau est de 34 mètres. La pression utile sera de : 3 + 3,40 (10% de 34) = 6,4 bars.
• Connaître le débit nécessaire :
Pour connaître le débit nécessaire, additionnez le débit de chaque point d’eau.
Par exemple : 3 points d’eau ont un débit respectif de 1 m3, 1 m3, et 0,8 m3. Le débit nécessaire est de 2,8 m3.

Conseils
Lors de la première mise en marche de votre pompe, remplissez impérativement d’eau le corps de la pompe et le tuyau d’aspiration.

QU’EST-CE QUE L’AUTO-AMORÇAGE ?
Cette technique, mise en place dès la première mise en marche effectuée, c’est-à-dire après le remplissage en eau du corps de pompe et du tuyau d’aspiration, permet à votre pompe d’être amorcée en permanence grâce à un clapet anti-retour qui maintient l’eau dans le tuyau. Il se place près de la crépine d’aspiration.

LES PRINCIPAUX ACCESSOIRES COMPLÉMENTAIRES
• Système de sécurité du manque d’eau
Ce système évite le déclenchement de votre pompe lorsqu’il n’y a pas d’eau. Si tel était le cas, votre pompe risquerait d’être endommagée.
• Le kit d’expansion, idéal pour les pompes automatiques
C’est une petite réserve d’eau (d’environ 100 ml) qui évite la mise en marche inutile de votre pompe.
Ainsi, lorsque vous n’avez besoin que d’une toute petite quantité d’eau ou lorsque votre robinet fuit, l’eau est prélevée automatiquement du kit d’expansion.
Ce système en réduisant la fréquence de démarrage de votre pompe prolonge sa durée de vie.
• Système de déclenchement automatique
Ce type de produit permet la mise en marche et l’arrêt automatique de votre pompe en fonction des variations de pression. L’ouverture d’un robinet provoque une chute de la pression dans l’installation.
Lorsque la pression, préalablement réglée, est atteinte, la pompe démarre. Une fois le robinet refermé, la pression de l’installation augmente. Lorsque la pression maximum est atteinte, le système arrête la pompe.

10) RÉCUPÉRATION DE L’EAU DE PLUIE ET ARROSAGE INTÉGRÉ

L’UTILISATION
L’utilisation la plus courante de l’eau de pluie récupérée est celle de l’arrosage des plantes, une utilisation tout à fait judicieuse car l’eau de pluie contient naturellement des matières premières et des oligo-éléments contenus dans les engrais et fertilisants du commerce et ce, sans additifs !
L’arrosage intégré avec de l’eau de pluie vous fait donc économiser eau et engrais !

Vous utiliserez l’arrosage goutte à goutte ou l’arrosage enterré selon la nature de vos plantations ou mixerez les 2 solutions.

L’ARROSAGE GOUTTE À GOUTTE
L’arrosage goutte à goutte vous permet d’arroser très précisément vos plantes potagères, vos rangées de légumes, vos plantes d’ornement, vos parterres de fleurs, vos balcons et même les plantes en pots de votre maison...

Avec ce système d’arrosage, vous offrez à vos plantes la quantité d’eau vraiment nécessaire en fonction du climat, de la saison et du terrain.
Vous utilisez donc moins d’eau et n’en gaspillez plus. Cette économie se traduit par une réduction de votre facture d’eau pouvant aller jusqu’à-40% !

Gain de temps : vous n’avez plus aucune manipulation à réaliser.
Ce type d’installation peut être raccordé à un programmateur. L’arrosage en sera donc entièrement automatisé et pourra fonctionner même pendant votre absence.

C’est un simple jeu d’assemblage et de positionnement des goutteurs et des arroseurs en fonction des besoins de vos plantes.
Pas de tranchées ni d’outils spécifiques pour la mise en place du système.

L’ARROSAGE ENTERRÉ
Une telle installation est composée de tuyaux enterrés qui alimentent des arroseurs. Commander l’arrosage ou l’arrêter se fait par des électrovannes, pouvant être commandées elles-mêmes par un programmateur automatique.
Ce système permet d’arroser uniformément la totalité ou certaines surfaces de votre jardin.

Vous avez le choix entre 4 types d’arroseurs :
• Tuyère fixe : arroseur à jet fixe (rayon d’arrosage 2 à 4,50 m).
• Tuyère escamotable : à jet fixe également mais rétractable
• turbine : arroseur escamotable à jet tournant (rayon d’arrosage 5 à 13 m).
• Arroseur à batteur : de fonctionnement identique à celui des turbines mais pour l’arrosage d’une surface d’un rayon supérieur à 13 m.

Vous maîtrisez l’eau que vous offrez à vos plantes et ne leur donnez que la quantité nécessaire. Moins d’eau utilisée, moins de gaspillage, c’est une facture d’eau réduite.

En dotant votre système d’arrosage enterré d’un programmateur, votre installation devient totalement autonome.
Quel gain de temps !

En arrosant régulièrement, uniformément et avec une bonne quantité d’eau votre jardin, vous maintenez votre terrain bien oxygéné et favorisez la bonne santé de vos plantes.

L’installation est très discrète.
A la fin du cycle d’arrosage, les arroseurs disparaissent en s’enfonçant dans la pelouse.

Conseils
Avant l’hiver, veillez à déconnecter l’installation de l’arrivée d’eau. En effet, le gel pourrait l’endommager gravement.
En cas d’alimentation de l’installation d’arrosage enterré par une pompe, du sable s’infiltre parfois dans les conduites d’eau et vient gêner le bon fonctionnement des arroseurs.
Pensez à équiper votre pompe d’un filtre anti-sable.