Choisir 
              sa solution de chauffage, c’est s’engager pour soi même 
              et pour toute sa famille sur un niveau de confort, et sur un budget 
              chauffage pour plusieurs années. 
              Il est donc normal que ce choix important se fasse en toute connaissance 
              de cause, afin de vous garantir pour de longues années la 
              satisfaction que vous recherchez et méritez.  
            Votre satisfaction est directement 
              fonction d’un certain nombre de paramètres. 
              Nous avons identifié pour vous les 4 principaux éléments 
              de réflexion sur lesquels doit se porter toute votre attention. 
              1. L’investissement initial, les différents matériels. 
              2. Le coût d’exploitation (budget mensuel) 
              3. La polyvalence (chauffage, eau chaude, cuisson) 
              4. La réversibilité 
              Par ailleurs, nous avons dressé un petit bilan récapitulatif 
              des différentes options les plus communes qui vous permettent 
              de prendre le pari gagnant de joindre le confort aux économies 
              d’énergie et au respect de l’environnement. 
            I .L’investissement 
              initial : les différents types de matériels et d’installations 
              de chauffage 
              Le choix possible est double : 
              _ Le chauffage électrique par effet Joule 
              _ Le chauffage central (boucle à eau chaude) 
            Le 
              chauffage électrique 
              L’énergie électrique : le prix du kWh électrique 
              en fait une des énergies les plus chères. Cependant, 
              en investissant dans une très bonne isolation et ventilation, 
              en choisissant des appareils de chauffage de qualité avec 
              une gestion fine des heures creuses et heures pleines EDF, votre 
              budget chauffage annuel peut s’optimiser. 
              Il faut également intégrer dans votre investissement 
              les éventuels coûts de raccordement au réseau 
              électrique. Pour exemple, le raccordement coûte 894 
              € TTC(1) si la distance est inférieure à 30 m 
              et quelle que soit la puissance souscrite. 
              A ce coût, il faut rajouter une visite payante de vérification 
              de votre installation par le Consuel qui autorisera la mise en service 
              du compteur, pour un montant de 99,50 € TTC(1). 
              En général, pour le chauffage électrique, il 
              n’y a pas de chaudière, le choix se porte donc sur 
              les émetteurs de chaleur. 
              Les émetteurs électriques muraux : 
              Ce que vous devez savoir : 
              Il existe 3 grands types d’émetteurs électriques 
              muraux : 
              - Les convecteurs : ils représentent l’investissement 
              en chauffage le plus faible (80 € à 300 €/émetteur(1)), 
              mais sont aussi les plus gourmands en énergie. 
              Les convecteurs qui chauffent l’air réagissent très 
              rapidement à la demande de chauffage et la mise en température 
              est vite atteinte. Cependant, ils ne sont pas recommandés 
              pour les pièces de grande hauteur sous plafond, car l’air 
              chaud monte vite (phénomène de convection) et provoque 
              une stratification et une sensation de chaud-froid ou de courant 
              d’air. 
              Par ailleurs, les convecteurs, bien que permettant un chauffage 
              efficace, procurent un niveau de confort assez faible, notamment 
              du fait du dessèchement de l’air. Ce matériel 
              est à proscrire pour les personnes souffrant de problèmes 
              respiratoires (asthme...) en raison de la modification de l’hygrométrie 
              ambiante et des mouvements d’air (porteur de poussières). 
              - Les rayonnants ou radiants : les rayonnants procurent 
              un niveau de confort supérieur aux convecteurs, car une partie 
              de l’émission de chaleur (30 % en moyenne) se fait 
              par rayonnement comme pour le soleil ou devant un feu de bois dans 
              la cheminée. 
              Leurs prix sont supérieurs à de simples convecteurs 
              (de 180 €(1) pour un modèle de salle de bains à 
              1000 €(1) pour les modèles les plus performants). 
              - Les radiateurs à chaleur douce : en fonte 
              d’aluminium ou matériau inerte, une résistance 
              noyée dans un matériau réfractaire permet de 
              cumuler les 3 modes de chauffage : rayonnement, convection et semi-accumulation 
              avec restitution différée de la chaleur. Le principal 
              inconvénient de ces radiateurs, dont le confort peut se rapprocher 
              d’un radiateur de chauffage central, reste le prix élevé 
              (de 300 €(1) pour les petits modèles à 1200 €(1) 
              pour les modèles de salon). 
             Les 
              planchers chauffants électriques : 
              Ce que vous devez savoir : 
              Il existe 2 techniques de planchers chauffants électriques 
              : 
              - Les planchers à accumulation : ils sont 
              plus particulièrement adaptés aux habitations situées 
              dans des zones géographiques aux hivers rigoureux. La chaleur 
              accumulée la nuit (heures creuses) est restituée pendant 
              la journée. Ce type de chauffage nécessite cependant 
              un appoint par convecteurs ou panneaux radiants. 
              Un plancher à accumulation permet d’utiliser au mieux 
              les heures creuses d’EDF, mais l’investissement reste 
              très important. 
              - Les planchers chauffants électriques basse température 
              (PRE) : le plancher devient un immense radiateur chauffé 
              au maximum à 28 °C. 
              Les planchers chauffants n’autorisent pas la pose de moquette 
              ou de parquets flottants (trop résistants au passage de la 
              chaleur) et leurs coûts restent très importants (entre 
              40 € et 60 € le m²(1)). 
              Vous pouvez également trouver parfois un troisième 
              type d’émetteur, se rapprochant du plancher chauffant 
              : 
              - Les plafonds rayonnants : le niveau de confort 
              se rapproche du confort procuré par un plancher chauffant, 
              cependant le coût est plus élevé (compter entre 
              60 € et 75 € le m²(1)). 
             Le 
              Chauffage central (boucle à eau chaude) 
              Le système de chauffage par boucle d’eau chaude est 
              composé : 
              _ d’émetteurs de chaleur à eau chaude, 
              _ d’un système de régulation et de gestion du 
              chauffage, 
              _ d’un réseau de distribution, 
              _ d’un générateur de chaleur, qui assure le 
              chauffage et la production d’eau chaude sanitaire 
              _ d’un raccordement à une source d’énergie. 
              L’ensemble est mis en oeuvre par des professionnels qualifiés 
              et il existe de nombreuses options en fonction du confort et de 
              la performance souhaitée. 
             Les 
              émetteurs de chaleur Les radiateurs :  
              Ce que vous devez savoir : 
              Votre chauffage sera d’autant plus performant que les radiateurs 
              seront bien dimensionnés et répartis dans l’espace 
              en fonction des besoins. 
              L’emplacement des radiateurs répond à des règles 
              bien précises. Un positionnement sur les murs extérieurs 
              ou sous les fenêtres permet d’annuler l’effet 
              de paroi froide et de favoriser le rayonnement de la chaleur. 
              Le fonctionnement à basse température permet d’améliorer 
              le confort, de diminuer les pertes de distribution et il est particulièrement 
              adapté aux chaudières Basse Température ou 
              à Condensation. 
              Avec l’acier (90 % du marché) et l’aluminium, 
              l’intégration et l’esthétique des radiateurs 
              ont fait beaucoup de progrès ces dernières années 
              : ils s’intègrent parfaitement à la décoration 
              d’un logement (radiateurs plinthes, cintrés, choix 
              des couleurs ou des formes, sèche-serviettes…). 
              Les radiateurs en fonte sont très inertes et permettent un 
              chauffage basse température, mais leur coût et la production 
              réduite les réservent au marché de la rénovation. 
              Le robinet thermostatique permet un réglage précis 
              de la température et la récupération des apports 
              de chaleur gratuite, du soleil en particulier. 
              La distribution d’eau est aujourd’hui réalisée 
              en tube cuivre ou PER sous fourreau, intégré au bâti 
              et en grande partie invisible. 
              Depuis 1997, une norme (NF EN 442) oblige les fabricants à 
              indiquer la puissance de leur radiateur en Watt de manière 
              identique (puissance mesurée avec différence de température 
              de 50 °C entre le radiateur et l’ambiance). Cette indication 
              permet une comparaison rapide et aisée, mais le radiateur 
              fonctionne également à plus basse température 
              en fonction du besoin ou à chaleur douce. 
              Prix unitaire moyen d’un radiateur panneau acier posé: 
              250 € TTC(1). 
             Les 
              planchers chauffants : 
              Ce que vous devez savoir : 
              Grâce au renforcement de l’isolation thermique, cette 
              technique a fait beaucoup de progrès ces dernières 
              années ; les planchers chauffants modernes procurent aujourd’hui 
              un niveau de confort optimal. 
              La loi limite la puissance du plancher chauffant afin que la température 
              du sol ne dépasse pas 28 °C et la température 
              d’utilisation avoisine les 23 à 24 °C : on évite 
              ainsi les « jambes lourdes » et les maladies vasculaires. 
              Le plancher chauffant fonctionne toujours avec une chaudière 
              Basse Température ou à condensation alimentée 
              au fioul, au gaz naturel ou au gaz propane. 
              Particulièrement adapté aux pièces à 
              vivre, le plancher chauffant libère l’espace utilisé 
              habituellement par les radiateurs. 
              Il est possible d’ajuster la température indépendamment 
              d’une pièce à l’autre. 
              Cette technique permet l’utilisation de radiateurs basse température 
              ou chaleur douce dans les pièces non équipées 
              à l’étage par exemple. 
              Les contraintes thermiques du plancher chauffant à eau chaude 
              sont moins importantes que pour le plancher électrique et 
              il est possible de mettre en place une moquette ou des parquets 
              en vérifiant la résistance thermique. 
              Le coût d’un plancher chauffant est plus important que 
              celui d’une installation traditionnelle avec radiateurs (20 
              à 30 €/m²(1)), mais apporte un confort sans égal 
              et invisible car intégré au bâti. 
              Dans certains cas, avec un revêtement de sol dur (carrelage 
              ou similaire), le plancher peut être réversible et 
              rafraîchir de quelques degrés l’ambiance. Ce 
              plancher est alors alimenté en eau fraîche à 
              16-20 °C (source froide, groupe froid). 
             Les 
              chaudières ou générateurs 
              A la base du chauffage central, la chaudière est un élément 
              fondamental du confort de la maison. Elle est l’élément 
              qui permettra la production instantanée ou par accumulation 
              d’eau chaude sanitaire pour le bain ou la cuisine, ce qui 
              évitera le recours à des systèmes de production 
              reportés dans le temps qui introduisent des contraintes d’usage 
              significatives (chauffage de l’eau en heures creuses et utilisation 
              en heures pleines) et des coûts d’investissement importants 
              (ballon isolé avec durée de vie courte…). 
              Le choix de la chaudière est déterminé par 
              le choix de l’énergie, le mode d’évacuation 
              des fumées, la possibilité de production d’eau 
              chaude sanitaire, le nombre de personnes vivant dans le foyer et 
              enfin par le mode de distribution de la chaleur produite (radiateurs 
              ordinaires ou chaleur douce, plancher chauffant). 
              Ce que vous devez savoir : 
              A) Il existe 3 grandes catégories de chaudières 
              actuellement disponibles sur le marché : 
              1) La chaudière haut rendement : la quantité d’énergie 
              consommée par la chaudière est utilisée de 
              façon optimale. Une chaudière à haut rendement 
              permet d’abaisser sa consommation de 10 à 30 % par 
              rapport aux modèles anciens. Le pouvoir calorifique inférieur 
              (PCI) de l’énergie est exploitée au maximum 
              et permet d’atteindre un rendement de 90 %. 
              Cette performance est obtenue grâce à une isolation 
              renforcée des parois de la chaudière limitant les 
              déperditions thermiques. 
              Le brûleur réglé en usine optimise le mélange 
              entre le gaz ou le fioul et l’air, et permet d’obtenir 
              une combustion optimale. 
              Prix moyen unitaire, pose comprise : 1500 € TTC pour le gaz(1), 
              2100 € TTC pour le fioul(1). 
            2) Les chaudières Basse Température 
              : l’eau en retour des émetteurs (moins de 30 °C 
              dans certains cas) peut, sans problème de corrosion, entrer 
              dans la chaudière, permettre un fonctionnement optimal à 
              Basse Température et améliorer le rendement de 5 à 
              10 %. Ces chaudières peuvent toutefois « pousser des 
              pointes » à 90 °C pour 
              répondre à des besoins importants en cas de grands 
              froids. Un chauffage Basse Température garantit un bon niveau 
              de confort en toute économie. 
              Prix moyen unitaire posé : 1700 € TTC pour le gaz(1) 
              et 3300 € TTC pour le fioul(1). 
            3) Les chaudières à 
              condensation : la technologie employée permet d’atteindre 
              en conditions optimales un rendement supérieur à 100 
              % sur PCI, grâce à la condensation de la vapeur d’eau 
              des produits de combustion et la récupération de la 
              chaleur latente de condensation (PCS). La surface d’échange 
              très développée, en inox ou aluminium insensible 
              à la corrosion, permet un gain supplémentaire de rendement 
              et donc la baisse de sa consommation de 15 à 20 % par rapport 
              à une chaudière haut rendement. Cette technologie 
              est particulièrement bien adaptée à l’énergie 
              gaz, car le condensat généré est peu acide, 
              mais nécessite des précautions avec le fioul (technologie 
              spécifique, fioul à basse teneur en soufre pour limiter 
              la production d’acide sulfurique). 
              Prix moyen unitaire posé : 2000 € TTC pour le gaz(1). 
            B) Ces chaudières 
              pourront être utilisées avec ou sans conduit de cheminée(2) 
              : 
              Les chaudières sont raccordées à un conduit 
              de fumées qui permet l’évacuation à l’extérieur 
              du logement des produits de combustion (air comburant, CO2, azote, 
              vapeur d’eau …) plus ou moins toxiques et corrosifs. 
              Cependant, si vous ne possédez pas de cheminée, ou 
              si vous ne souhaitez pas l’utiliser, les chaudières 
              à ventouse et à flux forcé fonctionnant en 
              circuit étanche permettent une installation dans une pièce 
              sans aération. 
              Un double conduit concentrique débouchant sur l’extérieur 
              permet d’aspirer l’air neuf nécessaire à 
              la combustion et de rejeter les gaz brûlés. Ce conduit 
              horizontal traversant le mur, ou vertical en sortie toiture (diamètre 
              125 mm), peut faire plusieurs mètres et comprendre 1 ou 2 
              coudes à 90° sur son parcours pour s’adapter à 
              la configuration rencontrée. 
              Dans le cas d’une chaudière au fioul, il faudra cependant 
              veiller au positionnement de la ventouse d’évacuation 
              des fumées, celles-ci conduisant rapidement à un noircissement 
              des façades selon la qualité du produit brûlé 
              (suies et traces de SO2). 
            C) Ces chaudières 
              existent en version « murale ou au sol ». 
              Les chaudières murales sont choisies en priorité lorsque 
              la place fait défaut dans les appartements ou dans les maisons 
              dont l’espace est restreint. 
              Mais derrière un ensemble compact, elles intègrent 
              de nombreuses fonctions et sont elles aussi devenues très 
              performantes. 
              Leurs petites dimensions et leur facilité d’installation 
              en font un type de chaudière privilégié par 
              le public, elles s’intègrent parfaitement dans des 
              meubles de cuisine (ventouse), dans une salle de bains ou tout autre 
              réduit. 
              Les chaudières murales peuvent fonctionner au fioul, au gaz 
              naturel et au propane. 
              Elles existent sur les technologies haut rendement, basse température 
              et à condensation. 
              Elles produisent une eau chaude à profusion avec la technologie 
              de la mini ou micro accumulation et assurent le chauffage de l’habitation. 
              Les chaudières au sol ont des dimensions nettement plus importantes, 
              mais offrent des performances et des puissances supérieures 
              à une chaudière murale. 
              Leur taille permet d’intégrer les dernières 
              avancées technologiques et elles représentent donc 
              un investissement initial plus important. 
              
             
               
               
               
             | 
         
         
          La 
              source d’énergie 
              Les systèmes basés sur un chauffage central sont alimentés 
              en énergie gaz naturel, gaz propane, fioul ou bois. 
              Votre investissement doit donc intégrer les frais supplémentaires 
              éventuels. 
              Gaz Naturel : le prix du raccordement au réseau gaz est variable, 
              mais il faut compter un coût moyen de 365 € TTC(1). Dans 
              le cas d’un lotissement, ce coût est généralement 
              pris en charge par le lotisseur. 
              Un certificat Qualigaz est obligatoire pour la mise en service du 
              compteur, ce certificat valide la qualité de votre installation 
              gaz (prix moyen 122 € TTC(1)). 
              Gaz Propane : les propaniers offrent dorénavant des services 
              analogues à Gaz de France. 
              Abonnements mensuels, mise à disposition de compteurs en 
              limite de propriété, fourniture de gaz automatique. 
              Les frais de raccordement sont de 800 € TTC(1), hors offre 
              promotionnelle. Dans le cas d’un lotissement, ce coût 
              est généralement pris en charge par le lotisseur. 
              Avec ces offres, le coût du stockage est directement pris 
              en charge par le propanier. 
              Au même titre que le gaz naturel, l’ouverture du compteur 
              est conditionnée par un certificat Qualigaz (prix moyen : 
              80 € TTC(1)). 
              La libre concurrence, depuis longtemps existante pour la distribution 
              du gaz propane, donne lieu à des offres promotionnelles et 
              à des services particulièrement intéressants. 
              Le fioul : le coût d’une cuve est variable selon le 
              procédé utilisé, mais l’investissement 
              doit être bien pensé et respecter la réglementation 
              en vigueur. 
              A titre d’exemple, l’installation d’une citerne 
              de fioul de 1500 l et son bac de rétention coûte 1500 
              € TTC(1). Le bac de rétention, obligatoire, doit pouvoir 
              prévenir toute fuite du stockage et donc la contamination 
              de l’environnement et des nappes phréatiques. 
              La contenance du bac doit être au moins égale à 
              100 % de la capacité du réservoir.  | 
           | 
         
         
          II 
              .Le coût d’exploitation, budget annuel : 
              L’électricité, 
              le gaz naturel et maintenant le propane avec compteur, imposent 
              un abonnement mensuel que vous ne devez pas oublier d’intégrer 
              à vos coûts d’exploitation. 
              - L’électricité : selon la 
              puissance souscrite, le prix des abonnements varie. Dans le cas 
              d’un chauffage électrique, l’option heure pleine 
              et heure creuse s’impose au risque de voir sa facture énergie 
              s’envoler. 
              A titre d’exemple, une maison individuelle de 120 m² 
              nécessite un abonnement mensuel basé sur une puissance 
              comprise entre 9 et 12 kVA, soit un budget abonnement variant de 
              189,09 € TTC à 272,89 € TTC par an(1). 
              Prix du kWh électrique avec option heure pleine et heure 
              creuse : en heure pleine 10,57 centimes d’€ TTC(1), en 
              heure creuse (la nuit pendant 8 heures) 6,44 centimes d’€ 
              TTC(1). 
              Le chauffage électrique ne peut donc s’envisager qu’avec 
              une gestion précise de ses consommations pour bénéficier 
              pleinement du prix des heures creuses. 
              - Le Gaz : c’est l’énergie préférée 
              des Français (source Credoc). Economique à l’usage, 
              d’un coût d’abonnement raisonnable, le gaz bénéficie 
              de tous les avantages. Son prix est indirectement lié au 
              prix du pétrole dans des marchés déréglementés, 
              mais toujours régulé par un système gouvernemental 
              dans le cas de Gaz de France. 
              - Le Gaz Naturel : le montant de l’abonnement 
              pour une utilisation chauffage est de 123,94 € TTC(1) par an 
              et le prix du kWh en fait une des énergies les moins chères 
              avec un prix du kWh pour une consommation de 6000 à 30 000 
              kWh de 3,46 centimes d’€ TTC(1). 
              - Le Gaz Propane : le prix du kWh Primagaz est 
              variable selon la consommation et la solution souhaitée, 
              mais il faut compter sur un prix du kWh de 6,74 centimes d’€ 
              TTC(*). 
              Le prix des abonnements mensuels est variable selon le type de consommation, 
              mais il faut compter, pour Primagaz, sur un abonnement à 
              partir de 158,76 € TTC(1) par an (hors offre promotionnelle). 
              * Prix généralement constaté sur les communes 
              desservies en réseau gaz propane.  | 
           | 
         
         
          - 
              Le fioul : le 
              fioul reste une énergie économique avec un prix du 
              kWh directement indexé sur le prix du pétrole. Il 
              est actuellement à environ 4 centimes d’€ TTC(1). 
              Le fioul reste toutefois une énergie qui n’est pas 
              facturée selon votre consommation réelle. 
              Facturé à la livraison, le fioul provoque des à-coups 
              de trésorerie importants. 
              Le fioul est l’énergie dont les frais d’entretien 
              sont les plus élevés (supérieurs de 30 à 
              50 % par rapport au gaz), une mauvaise combustion du fioul encrassant 
              fortement les éléments de chaudière ainsi que 
              les conduits de cheminée (imbrûlés, suies…). 
            III 
              . La polyvalence : 
              Les énergies ne sont pas toutes égales face aux différents 
              usages que nous pouvons en faire. Ainsi, l’électricité, 
              le gaz naturel et le propane sont les seules énergies permettant 
              les 3 usages, à savoir le chauffage, l’eau chaude sanitaire 
              et la cuisson. 
              Seul le gaz propose, en outre, un vrai confort de cuisson reconnu 
              par l’ensemble des professionnels du secteur et les ménagères 
              averties, puisqu’il permet de mijoter des plats quand on a 
              le temps, ou de faire des grillades vite saisies lorsque l’on 
              est pressé… 
               
              IV . La réversibilité 
              : 
              Les systèmes à chauffage central vous permettront 
              sans investissement important de changer d’énergie 
              facilement (fioul, propane, gaz naturel, bois) simplement en modifiant 
              ou en investissant sur une nouvelle chaudière ou un simple 
              brûleur. 
              Le choix de l’énergie électrique est quant à 
              lui irréversible, car toute alternative (en dehors de la 
              cheminée d’agrément) passera par l’investissement 
              d’une installation complète comme pour une installation 
              neuve. 
              La loi sur l’air publiée en 1999 demande la mise en 
              place d’équipements, ou de dispositions, permettant 
              la réversibilité simple et rapide du système 
              de chauffage et eau chaude sanitaire ; le décret d’application 
              n’étant pas encore publié, rien n’est 
              imposé pour le moment. 
              Cependant il existe déjà un certain nombre de textes 
              qui, de par leur application, ont un effet sur les économies 
              d’énergie et la réduction des gaz à effet 
              de serre, et influencent d’ores et déjà nos 
              comportements et les pratiques en matière de construction 
              : RT 2000 (réglementation thermique), transposition en droit 
              français de la Directive Performance Energétique des 
              Bâtiments… 
              Par ailleurs, l’évolution continuelle des textes consolide 
              cette tendance : Loi d’orientation sur l’énergie, 
              Plan Climat, RT 2005… 
              Vous trouverez ci-dessous quelques exemples de coûts d’investissement 
              et d’exploitation selon les énergies utilisées 
              et les matériels en place. 
             LE 
              DEVELOPPEMENT DURABLE 
              Joindre le confort aux économies d’énergie et 
              au respect de l’environnement : 
              Un pari qui se gagne ! 
              Ce que vous devez savoir : 
              Réaliser des économies d’énergie, c’est 
              diminuer son budget annuel d’énergie de chauffage. 
              Dans le cas d’un système de boucle à eau chaude, 
              il est pratiquement toujours possible, moyennant un léger 
              investissement, de réduire sa consommation d’énergie. 
              Outre les économies d’énergie qui en découleront, 
              vous y gagnerez en confort. 
            L’impact des énergies 
              sur l’environnement 
              Chaque installation de chauffage et eau chaude sanitaire, en fonction 
              de son usage et de sa performance, a un impact plus ou moins important 
              sur notre environnement. 
              Différents indicateurs simples peuvent être mis en 
              avant en fonction des énergies consommées : 
              L’énergie primaire : cette notion, mise en avant dans 
              la réglementation thermique RT 2000, permet de connaître 
              l’équivalent en énergie primaire utilisée 
              pour produire 1 kWh d’énergie disponible à l’alimentation 
              du générateur. 
              En France, et selon la RT 2000 (réglementation thermique), 
              le chiffre est de 1 pour 1 pour les énergies fossiles fioul, 
              gaz naturel et gaz propane et de 2,58 kWh pour 1 kWh électrique 
              : en moyenne et compte tenu du bouquet énergétique 
              de production de l’énergie électrique (centrales 
              thermo-nucléaires, barrages, centrales thermiques, éoliennes…), 
              ce ratio est bon mais d’autres pays européens vont 
              vers des valeurs de 3,5 à 4. 
              Ce ratio tend vers 0 pour l’utilisation des Energies Renouvelables 
              et le solaire en particulier. 
              Le CO2 : la combustion du carbone produit du CO2 dont la quantité 
              dépend du contenu carbone de l’énergie utilisée. 
              Pour le bois/charbon, c’est de l’ordre de 400 g CO2/kWh 
              Pour le fioul domestique, c’est de l’ordre de 250 g 
              CO2/kWh 
              Pour le gaz naturel et le gaz propane, entre 200 et 220 g CO2/kWh 
              Pour le soleil : 0 g CO2/kWh 
              Pour l’énergie électrique, cela dépend 
              du type de production et d’utilisation : 
              En moyenne en France pour un usage courant et réparti sur 
              l’année, c’est de l’ordre de 80 à 
              90 g CO2/kWh. 
              Pour un usage chauffage électrique, sur la période 
              hivernale avec des appoints assurés par centrale thermique, 
              c’est de l’ordre de 220 à 240 g CO2/kWh avec 
              des pointes à 500 - 600 g CO2/kWh. 
              Les déchets radio-actifs (DRA) : ils sont essentiellement 
              dus à la fission dans les centrales thermonucléaires 
              et donc à la production d’électricité. 
              En moyenne, les DRA sont limités à 0,05 g/kWh (1 kg/an 
              de DRA à stocker pour plusieurs siècles pour le confort 
              d’une maison en tout électrique consommant 20 000 kWh/an). 
              D’autres polluants NOX, CO, SO2 impactent sur l’environnement 
              (pluies acides), mais les matériels modernes contribuent 
              aujourd’hui à des rejets très limités. 
            Le solaire 
              L’énergie solaire est disponible partout en France 
              et son utilisation permet d’améliorer la performance 
              énergétique du bâtiment. C’est une énergie 
              naturelle et renouvelable sans rejet de CO2 et sans impact sur notre 
              environnement. 
              La baie vitrée orientée au sud est sûrement 
              le meilleur capteur solaire connu. Lors de la construction, le choix 
              des baies vitrées (orientation, surface, type) a un impact 
              fort sur le bilan thermique de votre projet, mais également 
              sur la lumière naturelle et sur votre confort. Les baies 
              vitrées doivent être associées à une 
              protection thermique et solaire qui réduira les déperditions 
              la nuit et vous protégera d’un apport excessif en été. 
              La production d’eau chaude solaire est en fort développement 
              et permet d’assurer près de 50 % des besoins (en région 
              parisienne, 4 m² de capteurs solaires orientés au sud 
              et inclinés à 45° assurent 85 % du besoin d’une 
              famille en été et 20 à 30 % en hiver). 
              L’appoint de chaleur assuré par une chaudière 
              gaz ou fioul est le complément idéal, d’autant 
              qu’elle assure en parallèle le chauffage. 
              L’ADEME, avec le Plan Soleil et l’appui d’un matériel 
              certifié et mis en oeuvre par des entreprises qualifiées 
              QUALISOL, participe au financement partiel de votre chauffe eau 
              solaire (CESI). Les réductions d’impôts et les 
              économies d’exploitation contribuent également 
              à financer cet investissement qui est un geste citoyen fort 
              vers le développement durable. 
                | 
         
         
           
              L’isolation : 
              Identifier et connaître les principaux points de déperdition 
              thermique dans l’habitat : 
              la toiture représente 30 % des déperditions, les murs 
              16 %, les fenêtres et portes 13 %, les ponts thermiques 5 
              % et le renouvellement d’air 20 %. 
              Isoler avec des isolants adaptés : certifiés ACERMI 
               
              - Murs : polystyrène expansé 80 mm (résistance 
              thermique 2 à 2,4) (prix indicatif de 8 € à 10 
              € le m²(1)). 
              - Combles : laine de verre ou laine de roche 160 à 240 mm 
              d’épaisseur (résistance thermique 5) (prix indicatif 
              de 13 € à 21 € le m²(1)). 
              Attention, des murs épais ne sont pas synonymes de bonne 
              isolation. Pour exemple : un mur en pierres très épais 
              a une mauvaise performance isolante. 
              Ex : 4 cm de laine de verre = 140 cm de béton 
              Dans le schéma ci-dessous, vous trouverez les économies 
              d’énergie selon le niveau d’isolation atteint. 
            (RT = Réglementation thermique. 
              La réglementation thermique s’est considérablement 
              renforcée en 10 ans, les habitations à la norme RT 
              de 1989 possèdent donc un niveau d’isolation que l’on 
              peut renforcer). 
             
              La ventilation de l’habitat 
              : 
              Optimiser la ventilation de son habitation, c’est réduire 
              les pertes thermiques tout en garantissant une ventilation idéale 
              de l’habitat et donc d’une bonne qualité de vie. 
              Le renouvellement d’air, c’est la ventilation. Elle 
              permet de générer de l’air neuf dans les espaces 
              de vie de la maison. Elle élimine les pollutions, les odeurs, 
              l’humidité. Elle contribue donc à la pérennité 
              du bâti et améliore l’air que vous respirez. 
              Ce que vous devez savoir : 
              Il existe deux types de ventilation : 
              - La ventilation mécanique contrôlée (VMC) et 
              la ventilation hygroréglable. 
              - La ventilation hygroréglable, à l’inverse 
              de la ventilation mécanique, réagit à l’humidité 
              ambiante et se déclenche automatiquement lorsque le besoin 
              s’en fait sentir. 
              Passer d’une ventilation naturelle non optimisée à 
              une ventilation optimisée induit des économies d’énergie 
              non négligeables tout en assainissant l’air ambiant. 
            Le thermostat 
              d’ambiance et robinet thermostatique : 
              Pourquoi chauffer son habitation à une température 
              de confort lorsque l’on est absent ? 
              Le thermostat d’ambiance, facilement programmable, vous permet 
              de moduler la température intérieure de votre habitation 
              selon votre rythme de vie (prix unitaire moyen, pose comprise : 
              160 € TTC(1)). 
              Ce que vous devez savoir : 
              Il vaut mieux réduire la température pendant votre 
              absence, plutôt que de couper la chaudière, car la 
              consommation d’énergie nécessaire lors de la 
              remise en route pour atteindre la température de confort 
              est dès lors plus importante. 
              Une baisse de 2 à 3 °C la nuit contribue fortement à 
              la réduction de consommation de chauffage et améliore 
              le sommeil. 
              Le type de chaudière ou générateur : 
              Ce que vous devez savoir : 
              Toutes les chaudières n’ont pas le même rendement, 
              un changement de chaudière dans le cas d’une rénovation 
              peut vous permettre de réaliser rapidement des économies 
              d’énergies et de diminuer les rejets de combustion. 
              Vous obtenez des gains importants dès que vous travaillez 
              en basse température, car vous limitez les pertes par les 
              fumées tout en améliorant le confort dans l’habitat 
              par simple diminution des écarts de température. 
              Economie d’énergie réalisée en passant 
              d’une chaudière haut rendement à une chaudière 
              basse température ou à condensation.  | 
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             (1) : Les informations et les 
              prix (basés sur des relevés de marché) contenus 
              dans ce document sont susceptibles d’évoluer, et sont 
              fonction des marques choisies, des prestataires sollicités 
              et de la réglementation applicable. Ils sont donnés 
              à titre indicatif et n’engagent pas la responsabilité 
              de Primagaz. 
              (2) : Les règles d’implantation de l’évacuation 
              (par cheminée ou par ventouse) sont déterminées 
              par une réglementation précise. Renseignez-vous auprès 
              de votre installateur. 
              Vous pouvez également consulter les sites internet suivants 
              : www.ademe.fr, www.ffbatiment.fr, www.ucf.fr, www.synasav.fr, www.capeb.fr. 
              Nous vous invitons à vous renseigner auprès des organismes 
              cités et/ou de vos interlocuteurs habituels. 
              Pour plus de renseignements, ou si vous souhaitez entrer en contact 
              avec un conseiller énergie Primagaz, contactez-nous à 
              chauffage@primagaz.fr. 
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