Isolation du plancher

Durée prévue : 2 jours
Durée réelle : 1 jour

Budget pris en compte dans l'Isolation
Sites utiles :
La page des isolants pour sols d'efisol

Pose de la bande de rive sur tout le pourtour de la zone à chauffer.

Pose des panneaux de TMS de 47 mm. Environ 170 m².

Pour commencer, je pose l'isolation sous le plancher chauffant. Le garage attendra un epu...
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Décaissement extérieur

Durée prévue : 1 jour
Durée réelle : 2 jours

Budget prévu : 235 €
Budget réel : 40 € de gasoil
Sites utiles :

Je devrais revenir louer un tractopelle pour creuser environ 200 m² de terrain sur 70 cm de profondeur

 
Juillet 2008 : En fait, j'ai pu me faire prêter un tractopelle. Mais là où je pensais ne mettre su'un jour, je pense qu'il m'en faufra deux ! En une journée, je n'ai fait que la moitié du décaissement. Il faut dire que la terre est paeticulièrement tassée !
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Installation Géothermie

Durée prévue : 2 jours
Durée réelle : 5 jours

Budget prévu : 12.163 €
Budget réel : 12.163 €
Sites utiles :
Voir le dossier complet édité par Primagaz (vois plus bas) et les sites de L'ADEME, le site de SOFATH, et celui de mes fournisseurs France géothermie et le dossier complet sur la Géothermie
Enfin, un site super complet pour tout savoir sur les planchers chauffants

Petit jeu de construction qu iconsiste a passer les tuyaux en serpentin à l'intérieur et à l'extérieur.

 

Il faut commencer par poser les collecteurs alimentés par des liaisons de 20/25 (tuyaux rouges) pour la géothermie.
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Puis, il ne reste plus qu'à dérouler le PER. D'abord dans un sens :
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Puis, dans l'autre sens en forme d'escargot comme l'indique le plan de montage :
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Mon avis : A éviter pour les non bricoleurs ! ce n'est pas vraiment évident !

Et voilà qui est fait pour le plancher chauffant. Il ne reste plus qu'à mettre en eau les circuits, ce que je ferais peut-être moi-même.
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Viens ensuite la pose des tuyaux du capteur. 7 couronnes de 100 m chacune de tube PER. Pas de grosses difficultés pour cette étape, il suffit de respecter l'espacement entre les tuyaux (30 cm dans mon cas)
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Puis c'est le branchement des tuyaux, le raccordement a la pompe à chaleur et la mise en eau et en pression.
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Pas de gros problèmes non plus. Simplement éviter de recouper les tuyaux pour ne pas affaiblir la puissance de la pompe à chaleur et soigner l'étanchéité des raccords. Pour ma part, je préfère la filasse et la pâte au téflon. Les tuyaux sont remplis d'une mélange d'eau et d'anitgel. Pourquoi de l'antigel ? pas pour éviter de geler sous la terre, a 70 cm de profondeur le risque est faible, mais c'est surtout pour ne pas que le produit gèle dans la pompe à chaleur au moment de l'échange thermique !

Enfin, une petite journée de travail de plus avec le tractopelle pour remettre la terre sur les capteurs. Ayant une terre sans pierres, j'ai pu le poser directement sur les tuyaux montés en pression a près de 6 bars pour l'occasion. Sinon, il vaut mieux enrobés les tuyaus d'une couche de sable.
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Coulage de la dalle flottante

Durée prévue : 1 jour
Durée réelle : 1 jour

Budget prévu : 3.740 €
Budget réel : 3.330 € (sans le garage
Sites utiles :

Et voilà le grand moment : celui de finir l'installation de mon chauffage par Géothermie.

Tout a commencé par la pose des trépieds qui servent de repère de niveau, puis le bouchage des trous dans l'isolant avec du sable et c'est prêt a couler :
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Viens ensuite le moment de couler la chape anhydrite liquide comme du lait pour bien enrober les tuyaux :
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Et voilà en fin le résultat fini ! Ne reste plus qu'à faire sècher, à mettre le plancher en chauffe et à poncer la chape d'ici trois a quatre semaines.
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Enfin, la voilà poncée ma chape !
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LE GUIDE DES SOLUTIONS DE CHAUFFAGE

Document élaboré par le service technique et développement et le service marketing de PRIMAGAZ, avec l’assistance de CARDONNEL Ingénierie, Christian CARDONNEL.C.G.P. PRIMAGAZ – S.A. au capital de 42 441 872 € - 542 084 454 RCS Paris - Août 2004

Choisir sa solution de chauffage, c’est s’engager pour soi même et pour toute sa famille sur un niveau de confort, et sur un budget chauffage pour plusieurs années.
Il est donc normal que ce choix important se fasse en toute connaissance de cause, afin de vous garantir pour de longues années la satisfaction que vous recherchez et méritez.

Votre satisfaction est directement fonction d’un certain nombre de paramètres.
Nous avons identifié pour vous les 4 principaux éléments de réflexion sur lesquels doit se porter toute votre attention.
1. L’investissement initial, les différents matériels.
2. Le coût d’exploitation (budget mensuel)
3. La polyvalence (chauffage, eau chaude, cuisson)
4. La réversibilité
Par ailleurs, nous avons dressé un petit bilan récapitulatif des différentes options les plus communes qui vous permettent de prendre le pari gagnant de joindre le confort aux économies d’énergie et au respect de l’environnement.

I .L’investissement initial : les différents types de matériels et d’installations de chauffage
Le choix possible est double :
_ Le chauffage électrique par effet Joule
_ Le chauffage central (boucle à eau chaude)

Le chauffage électrique
L’énergie électrique : le prix du kWh électrique en fait une des énergies les plus chères. Cependant, en investissant dans une très bonne isolation et ventilation, en choisissant des appareils de chauffage de qualité avec une gestion fine des heures creuses et heures pleines EDF, votre budget chauffage annuel peut s’optimiser.
Il faut également intégrer dans votre investissement les éventuels coûts de raccordement au réseau électrique. Pour exemple, le raccordement coûte 894 € TTC(1) si la distance est inférieure à 30 m et quelle que soit la puissance souscrite.
A ce coût, il faut rajouter une visite payante de vérification de votre installation par le Consuel qui autorisera la mise en service du compteur, pour un montant de 99,50 € TTC(1).
En général, pour le chauffage électrique, il n’y a pas de chaudière, le choix se porte donc sur les émetteurs de chaleur.
Les émetteurs électriques muraux :
Ce que vous devez savoir :
Il existe 3 grands types d’émetteurs électriques muraux :
- Les convecteurs : ils représentent l’investissement en chauffage le plus faible (80 € à 300 €/émetteur(1)), mais sont aussi les plus gourmands en énergie.
Les convecteurs qui chauffent l’air réagissent très rapidement à la demande de chauffage et la mise en température est vite atteinte. Cependant, ils ne sont pas recommandés pour les pièces de grande hauteur sous plafond, car l’air chaud monte vite (phénomène de convection) et provoque une stratification et une sensation de chaud-froid ou de courant d’air.
Par ailleurs, les convecteurs, bien que permettant un chauffage efficace, procurent un niveau de confort assez faible, notamment du fait du dessèchement de l’air. Ce matériel est à proscrire pour les personnes souffrant de problèmes respiratoires (asthme...) en raison de la modification de l’hygrométrie ambiante et des mouvements d’air (porteur de poussières).
- Les rayonnants ou radiants : les rayonnants procurent un niveau de confort supérieur aux convecteurs, car une partie de l’émission de chaleur (30 % en moyenne) se fait par rayonnement comme pour le soleil ou devant un feu de bois dans la cheminée.
Leurs prix sont supérieurs à de simples convecteurs (de 180 €(1) pour un modèle de salle de bains à 1000 €(1) pour les modèles les plus performants).
- Les radiateurs à chaleur douce : en fonte d’aluminium ou matériau inerte, une résistance noyée dans un matériau réfractaire permet de cumuler les 3 modes de chauffage : rayonnement, convection et semi-accumulation avec restitution différée de la chaleur. Le principal inconvénient de ces radiateurs, dont le confort peut se rapprocher d’un radiateur de chauffage central, reste le prix élevé (de 300 €(1) pour les petits modèles à 1200 €(1) pour les modèles de salon).

Les planchers chauffants électriques :
Ce que vous devez savoir :
Il existe 2 techniques de planchers chauffants électriques :
- Les planchers à accumulation : ils sont plus particulièrement adaptés aux habitations situées dans des zones géographiques aux hivers rigoureux. La chaleur accumulée la nuit (heures creuses) est restituée pendant la journée. Ce type de chauffage nécessite cependant
un appoint par convecteurs ou panneaux radiants.
Un plancher à accumulation permet d’utiliser au mieux les heures creuses d’EDF, mais l’investissement reste très important.
- Les planchers chauffants électriques basse température (PRE) : le plancher devient un immense radiateur chauffé au maximum à 28 °C.
Les planchers chauffants n’autorisent pas la pose de moquette ou de parquets flottants (trop résistants au passage de la chaleur) et leurs coûts restent très importants (entre 40 € et 60 € le m²(1)).
Vous pouvez également trouver parfois un troisième type d’émetteur, se rapprochant du plancher chauffant :
- Les plafonds rayonnants : le niveau de confort se rapproche du confort procuré par un plancher chauffant, cependant le coût est plus élevé (compter entre 60 € et 75 € le m²(1)).

Le Chauffage central (boucle à eau chaude)
Le système de chauffage par boucle d’eau chaude est composé :
_ d’émetteurs de chaleur à eau chaude,
_ d’un système de régulation et de gestion du chauffage,
_ d’un réseau de distribution,
_ d’un générateur de chaleur, qui assure le chauffage et la production d’eau chaude sanitaire
_ d’un raccordement à une source d’énergie.
L’ensemble est mis en oeuvre par des professionnels qualifiés et il existe de nombreuses options en fonction du confort et de la performance souhaitée.

Les émetteurs de chaleur Les radiateurs :
Ce que vous devez savoir :
Votre chauffage sera d’autant plus performant que les radiateurs seront bien dimensionnés et répartis dans l’espace en fonction des besoins.
L’emplacement des radiateurs répond à des règles bien précises. Un positionnement sur les murs extérieurs ou sous les fenêtres permet d’annuler l’effet de paroi froide et de favoriser le rayonnement de la chaleur.
Le fonctionnement à basse température permet d’améliorer le confort, de diminuer les pertes de distribution et il est particulièrement adapté aux chaudières Basse Température ou à Condensation.
Avec l’acier (90 % du marché) et l’aluminium, l’intégration et l’esthétique des radiateurs ont fait beaucoup de progrès ces dernières années : ils s’intègrent parfaitement à la décoration d’un logement (radiateurs plinthes, cintrés, choix des couleurs ou des formes, sèche-serviettes…).
Les radiateurs en fonte sont très inertes et permettent un chauffage basse température, mais leur coût et la production réduite les réservent au marché de la rénovation.
Le robinet thermostatique permet un réglage précis de la température et la récupération des apports de chaleur gratuite, du soleil en particulier.
La distribution d’eau est aujourd’hui réalisée en tube cuivre ou PER sous fourreau, intégré au bâti et en grande partie invisible.
Depuis 1997, une norme (NF EN 442) oblige les fabricants à indiquer la puissance de leur radiateur en Watt de manière identique (puissance mesurée avec différence de température de 50 °C entre le radiateur et l’ambiance). Cette indication permet une comparaison rapide et aisée, mais le radiateur fonctionne également à plus basse température en fonction du besoin ou à chaleur douce.
Prix unitaire moyen d’un radiateur panneau acier posé: 250 € TTC(1).

Les planchers chauffants :
Ce que vous devez savoir :
Grâce au renforcement de l’isolation thermique, cette technique a fait beaucoup de progrès ces dernières années ; les planchers chauffants modernes procurent aujourd’hui un niveau de confort optimal.
La loi limite la puissance du plancher chauffant afin que la température du sol ne dépasse pas 28 °C et la température d’utilisation avoisine les 23 à 24 °C : on évite ainsi les « jambes lourdes » et les maladies vasculaires.
Le plancher chauffant fonctionne toujours avec une chaudière Basse Température ou à condensation alimentée au fioul, au gaz naturel ou au gaz propane.
Particulièrement adapté aux pièces à vivre, le plancher chauffant libère l’espace utilisé habituellement par les radiateurs.
Il est possible d’ajuster la température indépendamment d’une pièce à l’autre.
Cette technique permet l’utilisation de radiateurs basse température ou chaleur douce dans les pièces non équipées à l’étage par exemple.
Les contraintes thermiques du plancher chauffant à eau chaude sont moins importantes que pour le plancher électrique et il est possible de mettre en place une moquette ou des parquets en vérifiant la résistance thermique.
Le coût d’un plancher chauffant est plus important que celui d’une installation traditionnelle avec radiateurs (20 à 30 €/m²(1)), mais apporte un confort sans égal et invisible car intégré au bâti.
Dans certains cas, avec un revêtement de sol dur (carrelage ou similaire), le plancher peut être réversible et rafraîchir de quelques degrés l’ambiance. Ce plancher est alors alimenté en eau fraîche à 16-20 °C (source froide, groupe froid).

Les chaudières ou générateurs
A la base du chauffage central, la chaudière est un élément fondamental du confort de la maison. Elle est l’élément qui permettra la production instantanée ou par accumulation d’eau chaude sanitaire pour le bain ou la cuisine, ce qui évitera le recours à des systèmes de production reportés dans le temps qui introduisent des contraintes d’usage significatives (chauffage de l’eau en heures creuses et utilisation en heures pleines) et des coûts d’investissement importants (ballon isolé avec durée de vie courte…).
Le choix de la chaudière est déterminé par le choix de l’énergie, le mode d’évacuation des fumées, la possibilité de production d’eau chaude sanitaire, le nombre de personnes vivant dans le foyer et enfin par le mode de distribution de la chaleur produite (radiateurs ordinaires ou chaleur douce, plancher chauffant).
Ce que vous devez savoir :
A) Il existe 3 grandes catégories de chaudières actuellement disponibles sur le marché :
1) La chaudière haut rendement : la quantité d’énergie consommée par la chaudière est utilisée de façon optimale. Une chaudière à haut rendement permet d’abaisser sa consommation de 10 à 30 % par rapport aux modèles anciens. Le pouvoir calorifique inférieur (PCI) de l’énergie est exploitée au maximum et permet d’atteindre un rendement de 90 %.
Cette performance est obtenue grâce à une isolation renforcée des parois de la chaudière limitant les déperditions thermiques.
Le brûleur réglé en usine optimise le mélange entre le gaz ou le fioul et l’air, et permet d’obtenir une combustion optimale.
Prix moyen unitaire, pose comprise : 1500 € TTC pour le gaz(1), 2100 € TTC pour le fioul(1).

2) Les chaudières Basse Température : l’eau en retour des émetteurs (moins de 30 °C dans certains cas) peut, sans problème de corrosion, entrer dans la chaudière, permettre un fonctionnement optimal à Basse Température et améliorer le rendement de 5 à 10 %. Ces chaudières peuvent toutefois « pousser des pointes » à 90 °C pour
répondre à des besoins importants en cas de grands froids. Un chauffage Basse Température garantit un bon niveau de confort en toute économie.
Prix moyen unitaire posé : 1700 € TTC pour le gaz(1) et 3300 € TTC pour le fioul(1).

3) Les chaudières à condensation : la technologie employée permet d’atteindre en conditions optimales un rendement supérieur à 100 % sur PCI, grâce à la condensation de la vapeur d’eau des produits de combustion et la récupération de la chaleur latente de condensation (PCS). La surface d’échange très développée, en inox ou aluminium insensible à la corrosion, permet un gain supplémentaire de rendement et donc la baisse de sa consommation de 15 à 20 % par rapport à une chaudière haut rendement. Cette technologie est particulièrement bien adaptée à l’énergie gaz, car le condensat généré est peu acide, mais nécessite des précautions avec le fioul (technologie spécifique, fioul à basse teneur en soufre pour limiter la production d’acide sulfurique).
Prix moyen unitaire posé : 2000 € TTC pour le gaz(1).

B) Ces chaudières pourront être utilisées avec ou sans conduit de cheminée(2) :
Les chaudières sont raccordées à un conduit de fumées qui permet l’évacuation à l’extérieur du logement des produits de combustion (air comburant, CO2, azote, vapeur d’eau …) plus ou moins toxiques et corrosifs.
Cependant, si vous ne possédez pas de cheminée, ou si vous ne souhaitez pas l’utiliser, les chaudières à ventouse et à flux forcé fonctionnant en circuit étanche permettent une installation dans une pièce sans aération.
Un double conduit concentrique débouchant sur l’extérieur permet d’aspirer l’air neuf nécessaire à la combustion et de rejeter les gaz brûlés. Ce conduit horizontal traversant le mur, ou vertical en sortie toiture (diamètre 125 mm), peut faire plusieurs mètres et comprendre 1 ou 2 coudes à 90° sur son parcours pour s’adapter à la configuration rencontrée.
Dans le cas d’une chaudière au fioul, il faudra cependant veiller au positionnement de la ventouse d’évacuation des fumées, celles-ci conduisant rapidement à un noircissement des façades selon la qualité du produit brûlé (suies et traces de SO2).

C) Ces chaudières existent en version « murale ou au sol ».
Les chaudières murales sont choisies en priorité lorsque la place fait défaut dans les appartements ou dans les maisons dont l’espace est restreint.
Mais derrière un ensemble compact, elles intègrent de nombreuses fonctions et sont elles aussi devenues très performantes.
Leurs petites dimensions et leur facilité d’installation en font un type de chaudière privilégié par le public, elles s’intègrent parfaitement dans des meubles de cuisine (ventouse), dans une salle de bains ou tout autre réduit.
Les chaudières murales peuvent fonctionner au fioul, au gaz naturel et au propane.
Elles existent sur les technologies haut rendement, basse température et à condensation.
Elles produisent une eau chaude à profusion avec la technologie de la mini ou micro accumulation et assurent le chauffage de l’habitation.
Les chaudières au sol ont des dimensions nettement plus importantes, mais offrent des performances et des puissances supérieures à une chaudière murale.
Leur taille permet d’intégrer les dernières avancées technologiques et elles représentent donc un investissement initial plus important.




La source d’énergie
Les systèmes basés sur un chauffage central sont alimentés en énergie gaz naturel, gaz propane, fioul ou bois.
Votre investissement doit donc intégrer les frais supplémentaires éventuels.
Gaz Naturel : le prix du raccordement au réseau gaz est variable, mais il faut compter un coût moyen de 365 € TTC(1). Dans le cas d’un lotissement, ce coût est généralement pris en charge par le lotisseur.
Un certificat Qualigaz est obligatoire pour la mise en service du compteur, ce certificat valide la qualité de votre installation gaz (prix moyen 122 € TTC(1)).
Gaz Propane : les propaniers offrent dorénavant des services analogues à Gaz de France.
Abonnements mensuels, mise à disposition de compteurs en limite de propriété, fourniture de gaz automatique.
Les frais de raccordement sont de 800 € TTC(1), hors offre promotionnelle. Dans le cas d’un lotissement, ce coût est généralement pris en charge par le lotisseur.
Avec ces offres, le coût du stockage est directement pris en charge par le propanier.
Au même titre que le gaz naturel, l’ouverture du compteur est conditionnée par un certificat Qualigaz (prix moyen : 80 € TTC(1)).
La libre concurrence, depuis longtemps existante pour la distribution du gaz propane, donne lieu à des offres promotionnelles et à des services particulièrement intéressants.
Le fioul : le coût d’une cuve est variable selon le procédé utilisé, mais l’investissement doit être bien pensé et respecter la réglementation en vigueur.
A titre d’exemple, l’installation d’une citerne de fioul de 1500 l et son bac de rétention coûte 1500 € TTC(1). Le bac de rétention, obligatoire, doit pouvoir prévenir toute fuite du stockage et donc la contamination de l’environnement et des nappes phréatiques.
La contenance du bac doit être au moins égale à 100 % de la capacité du réservoir.

II .Le coût d’exploitation, budget annuel :
L’électricité, le gaz naturel et maintenant le propane avec compteur, imposent un abonnement mensuel que vous ne devez pas oublier d’intégrer à vos coûts d’exploitation.
- L’électricité : selon la puissance souscrite, le prix des abonnements varie. Dans le cas d’un chauffage électrique, l’option heure pleine et heure creuse s’impose au risque de voir sa facture énergie s’envoler.
A titre d’exemple, une maison individuelle de 120 m² nécessite un abonnement mensuel basé sur une puissance comprise entre 9 et 12 kVA, soit un budget abonnement variant de 189,09 € TTC à 272,89 € TTC par an(1).
Prix du kWh électrique avec option heure pleine et heure creuse : en heure pleine 10,57 centimes d’€ TTC(1), en heure creuse (la nuit pendant 8 heures) 6,44 centimes d’€ TTC(1).
Le chauffage électrique ne peut donc s’envisager qu’avec une gestion précise de ses consommations pour bénéficier pleinement du prix des heures creuses.
- Le Gaz : c’est l’énergie préférée des Français (source Credoc). Economique à l’usage, d’un coût d’abonnement raisonnable, le gaz bénéficie de tous les avantages. Son prix est indirectement lié au prix du pétrole dans des marchés déréglementés, mais toujours régulé par un système gouvernemental dans le cas de Gaz de France.
- Le Gaz Naturel : le montant de l’abonnement pour une utilisation chauffage est de 123,94 € TTC(1) par an et le prix du kWh en fait une des énergies les moins chères avec un prix du kWh pour une consommation de 6000 à 30 000 kWh de 3,46 centimes d’€ TTC(1).
- Le Gaz Propane : le prix du kWh Primagaz est variable selon la consommation et la solution souhaitée, mais il faut compter sur un prix du kWh de 6,74 centimes d’€ TTC(*).
Le prix des abonnements mensuels est variable selon le type de consommation, mais il faut compter, pour Primagaz, sur un abonnement à partir de 158,76 € TTC(1) par an (hors offre promotionnelle). * Prix généralement constaté sur les communes desservies en réseau gaz propane.


- Le fioul : le fioul reste une énergie économique avec un prix du kWh directement indexé sur le prix du pétrole. Il est actuellement à environ 4 centimes d’€ TTC(1).
Le fioul reste toutefois une énergie qui n’est pas facturée selon votre consommation réelle.
Facturé à la livraison, le fioul provoque des à-coups de trésorerie importants.
Le fioul est l’énergie dont les frais d’entretien sont les plus élevés (supérieurs de 30 à 50 % par rapport au gaz), une mauvaise combustion du fioul encrassant fortement les éléments de chaudière ainsi que les conduits de cheminée (imbrûlés, suies…)
.

III . La polyvalence :
Les énergies ne sont pas toutes égales face aux différents usages que nous pouvons en faire. Ainsi, l’électricité, le gaz naturel et le propane sont les seules énergies permettant les 3 usages, à savoir le chauffage, l’eau chaude sanitaire et la cuisson.
Seul le gaz propose, en outre, un vrai confort de cuisson reconnu par l’ensemble des professionnels du secteur et les ménagères averties, puisqu’il permet de mijoter des plats quand on a le temps, ou de faire des grillades vite saisies lorsque l’on est pressé…

IV . La réversibilité :
Les systèmes à chauffage central vous permettront sans investissement important de changer d’énergie facilement (fioul, propane, gaz naturel, bois) simplement en modifiant ou en investissant sur une nouvelle chaudière ou un simple brûleur.
Le choix de l’énergie électrique est quant à lui irréversible, car toute alternative (en dehors de la cheminée d’agrément) passera par l’investissement d’une installation complète comme pour une installation neuve.
La loi sur l’air publiée en 1999 demande la mise en place d’équipements, ou de dispositions, permettant la réversibilité simple et rapide du système de chauffage et eau chaude sanitaire ; le décret d’application n’étant pas encore publié, rien n’est imposé pour le moment.
Cependant il existe déjà un certain nombre de textes qui, de par leur application, ont un effet sur les économies d’énergie et la réduction des gaz à effet de serre, et influencent d’ores et déjà nos comportements et les pratiques en matière de construction : RT 2000 (réglementation thermique), transposition en droit français de la Directive Performance Energétique des Bâtiments…
Par ailleurs, l’évolution continuelle des textes consolide cette tendance : Loi d’orientation sur l’énergie, Plan Climat, RT 2005…
Vous trouverez ci-dessous quelques exemples de coûts d’investissement et d’exploitation selon les énergies utilisées et les matériels en place.

LE DEVELOPPEMENT DURABLE
Joindre le confort aux économies d’énergie et au respect de l’environnement :
Un pari qui se gagne !
Ce que vous devez savoir :
Réaliser des économies d’énergie, c’est diminuer son budget annuel d’énergie de chauffage.
Dans le cas d’un système de boucle à eau chaude, il est pratiquement toujours possible, moyennant un léger investissement, de réduire sa consommation d’énergie.
Outre les économies d’énergie qui en découleront, vous y gagnerez en confort.

L’impact des énergies sur l’environnement
Chaque installation de chauffage et eau chaude sanitaire, en fonction de son usage et de sa performance, a un impact plus ou moins important sur notre environnement.
Différents indicateurs simples peuvent être mis en avant en fonction des énergies consommées :
L’énergie primaire : cette notion, mise en avant dans la réglementation thermique RT 2000, permet de connaître l’équivalent en énergie primaire utilisée pour produire 1 kWh d’énergie disponible à l’alimentation du générateur.
En France, et selon la RT 2000 (réglementation thermique), le chiffre est de 1 pour 1 pour les énergies fossiles fioul, gaz naturel et gaz propane et de 2,58 kWh pour 1 kWh électrique : en moyenne et compte tenu du bouquet énergétique de production de l’énergie électrique (centrales thermo-nucléaires, barrages, centrales thermiques, éoliennes…), ce ratio est bon mais d’autres pays européens vont vers des valeurs de 3,5 à 4.
Ce ratio tend vers 0 pour l’utilisation des Energies Renouvelables et le solaire en particulier.
Le CO2 : la combustion du carbone produit du CO2 dont la quantité dépend du contenu carbone de l’énergie utilisée.
Pour le bois/charbon, c’est de l’ordre de 400 g CO2/kWh
Pour le fioul domestique, c’est de l’ordre de 250 g CO2/kWh
Pour le gaz naturel et le gaz propane, entre 200 et 220 g CO2/kWh
Pour le soleil : 0 g CO2/kWh
Pour l’énergie électrique, cela dépend du type de production et d’utilisation :
En moyenne en France pour un usage courant et réparti sur l’année, c’est de l’ordre de 80 à 90 g CO2/kWh.
Pour un usage chauffage électrique, sur la période hivernale avec des appoints assurés par centrale thermique, c’est de l’ordre de 220 à 240 g CO2/kWh avec des pointes à 500 - 600 g CO2/kWh.
Les déchets radio-actifs (DRA) : ils sont essentiellement dus à la fission dans les centrales thermonucléaires et donc à la production d’électricité. En moyenne, les DRA sont limités à 0,05 g/kWh (1 kg/an de DRA à stocker pour plusieurs siècles pour le confort d’une maison en tout électrique consommant 20 000 kWh/an).
D’autres polluants NOX, CO, SO2 impactent sur l’environnement (pluies acides), mais les matériels modernes contribuent aujourd’hui à des rejets très limités.

Le solaire
L’énergie solaire est disponible partout en France et son utilisation permet d’améliorer la performance énergétique du bâtiment. C’est une énergie naturelle et renouvelable sans rejet de CO2 et sans impact sur notre environnement.
La baie vitrée orientée au sud est sûrement le meilleur capteur solaire connu. Lors de la construction, le choix des baies vitrées (orientation, surface, type) a un impact fort sur le bilan thermique de votre projet, mais également sur la lumière naturelle et sur votre confort. Les baies vitrées doivent être associées à une protection thermique et solaire qui réduira les déperditions la nuit et vous protégera d’un apport excessif en été.
La production d’eau chaude solaire est en fort développement et permet d’assurer près de 50 % des besoins (en région parisienne, 4 m² de capteurs solaires orientés au sud et inclinés à 45° assurent 85 % du besoin d’une famille en été et 20 à 30 % en hiver).
L’appoint de chaleur assuré par une chaudière gaz ou fioul est le complément idéal, d’autant qu’elle assure en parallèle le chauffage.
L’ADEME, avec le Plan Soleil et l’appui d’un matériel certifié et mis en oeuvre par des entreprises qualifiées QUALISOL, participe au financement partiel de votre chauffe eau solaire (CESI). Les réductions d’impôts et les économies d’exploitation contribuent également à financer cet investissement qui est un geste citoyen fort vers le développement durable.


L’isolation :
Identifier et connaître les principaux points de déperdition thermique dans l’habitat :
la toiture représente 30 % des déperditions, les murs 16 %, les fenêtres et portes 13 %, les ponts thermiques 5 % et le renouvellement d’air 20 %.
Isoler avec des isolants adaptés : certifiés ACERMI
- Murs : polystyrène expansé 80 mm (résistance thermique 2 à 2,4) (prix indicatif de 8 € à 10 € le m²(1)).
- Combles : laine de verre ou laine de roche 160 à 240 mm d’épaisseur (résistance thermique 5) (prix indicatif de 13 € à 21 € le m²(1)).
Attention, des murs épais ne sont pas synonymes de bonne isolation. Pour exemple : un mur en pierres très épais a une mauvaise performance isolante.
Ex : 4 cm de laine de verre = 140 cm de béton
Dans le schéma ci-dessous, vous trouverez les économies d’énergie selon le niveau d’isolation atteint.

(RT = Réglementation thermique. La réglementation thermique s’est considérablement renforcée en 10 ans, les habitations à la norme RT de 1989 possèdent donc un niveau d’isolation que l’on peut renforcer).


La ventilation de l’habitat :
Optimiser la ventilation de son habitation, c’est réduire les pertes thermiques tout en garantissant une ventilation idéale de l’habitat et donc d’une bonne qualité de vie.
Le renouvellement d’air, c’est la ventilation. Elle permet de générer de l’air neuf dans les espaces de vie de la maison. Elle élimine les pollutions, les odeurs, l’humidité. Elle contribue donc à la pérennité du bâti et améliore l’air que vous respirez.
Ce que vous devez savoir :
Il existe deux types de ventilation :
- La ventilation mécanique contrôlée (VMC) et la ventilation hygroréglable.
- La ventilation hygroréglable, à l’inverse de la ventilation mécanique, réagit à l’humidité ambiante et se déclenche automatiquement lorsque le besoin s’en fait sentir.
Passer d’une ventilation naturelle non optimisée à une ventilation optimisée induit des économies d’énergie non négligeables tout en assainissant l’air ambiant.

Le thermostat d’ambiance et robinet thermostatique :
Pourquoi chauffer son habitation à une température de confort lorsque l’on est absent ?
Le thermostat d’ambiance, facilement programmable, vous permet de moduler la température intérieure de votre habitation selon votre rythme de vie (prix unitaire moyen, pose comprise : 160 € TTC(1)).
Ce que vous devez savoir :
Il vaut mieux réduire la température pendant votre absence, plutôt que de couper la chaudière, car la consommation d’énergie nécessaire lors de la remise en route pour atteindre la température de confort est dès lors plus importante.
Une baisse de 2 à 3 °C la nuit contribue fortement à la réduction de consommation de chauffage et améliore le sommeil.
Le type de chaudière ou générateur :
Ce que vous devez savoir :
Toutes les chaudières n’ont pas le même rendement, un changement de chaudière dans le cas d’une rénovation peut vous permettre de réaliser rapidement des économies d’énergies et de diminuer les rejets de combustion.
Vous obtenez des gains importants dès que vous travaillez en basse température, car vous limitez les pertes par les fumées tout en améliorant le confort dans l’habitat par simple diminution des écarts de température.
Economie d’énergie réalisée en passant d’une chaudière haut rendement à une chaudière basse température ou à condensation.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(1) : Les informations et les prix (basés sur des relevés de marché) contenus dans ce document sont susceptibles d’évoluer, et sont fonction des marques choisies, des prestataires sollicités et de la réglementation applicable. Ils sont donnés à titre indicatif et n’engagent pas la responsabilité de Primagaz.
(2) : Les règles d’implantation de l’évacuation (par cheminée ou par ventouse) sont déterminées par une réglementation précise. Renseignez-vous auprès de votre installateur.
Vous pouvez également consulter les sites internet suivants : www.ademe.fr, www.ffbatiment.fr, www.ucf.fr, www.synasav.fr, www.capeb.fr. Nous vous invitons à vous renseigner auprès des organismes cités et/ou de vos interlocuteurs habituels.
Pour plus de renseignements, ou si vous souhaitez entrer en contact avec un conseiller énergie Primagaz, contactez-nous à chauffage@primagaz.fr.