Le Prérigord Pourpre
La couleur des feuilles de vignes en automne à donné son nom a cette partie du Périgord même si les châtaigniers et chênes rappellent les Périgord vert et noir.
Aux portes du Quercy et de l’Agenais, à la frontière du Périgord noir une très jolie balade sur les traces de Bernard Palissy.
Le petit village médiéval de Saint-Avit dans le haut-Agenais et la vallée de la Lède abrite la maison natale du célèbre céramiste de la Renaissance
l'abside de l'église romane du XIIe avec son clo­cher quadrangulaire chapeauté d'une terrasse couverte. musée Bernard-Palissy,
!
Lacapelle-Biron
Une « capella » était signalée près de Saint Avit en 1259. On ne sait pas si unvillage existait déjà mais un chapelle devait être présente.
Plus tard un château fut construit et le village s'est créée. En 1605, le seigneur du lieu, Jean-Charles de Carbonnières et quelques autres montent une conspiration contre Henri IV. Celle-ci échoue et le roi décide de faire razer les châteaux des conspirateurs. Une partie du château subsiste mais un incendie survenu en 1908 en viendra a bout définitivement.
Puis vint le 21 mai 1944...
La tristement célèbre division Das Reich envahit le village. Les hommes du village, 60 en tout dont le prêtre, furent rassemblés dans une prairie. A 18 heures, 47 d'entre eux son emmenés sur la place du village, là où se trouve le monument départemental de la déportation (photo ci-contre). On les embarqua dans des camions vers Gavaudun où d'autres hommes furent embarqués. Le nombre des prisonniers s'élevant à 118. Ils furent transportés à Agen dans la soirée puis Dauchau et Mauthausen.
24 seulement sont revenus.

Château de Biron
Siège de l'une des quatre baronnies du Périgord, avec Beynac, Bourdeilles et Mareuil. Il est la propriété de la famille de Gontaut-Biron depuis le XIIe siècle et pendant huit siècles. Une des plus vieilles noblesse de France encore existante, qui compte quatre maréchaux de France et, dit-on, un amant de Marie-Antoinette
Pris par les Albigeois en 1211, par Simon IV de Montfort en 1212, et par les Anglais aux XIVe et XVe siècles.

Biron, Cazelles, Gariottes...
Du Scandinave bur signifiant habitation, le buron est, en Auvergne et dans les régions des causses, une cabane en pierres sèches.
Sa cousine provençale, la borie, est une construction traditionnelle en pierres sèches qui, comme la gariotte, est un abri de garrigue, terre calcaire et pierreuse où poussent le garic et l'yeuse, et sur laquelle paissent les moutons.
La capitelle, du latin caput, tête, est une petite cabane ou abri, terminée en forme de tête arrondie, la voûte étant montée en encorbellements de pierres sèches.
La cazelle, du latin casa, cabane, est égale­ment un abri voûté, souvent recouvert simplement de terre. Nurserie pour les agneaux nouveau-nés ainsi protégés des intempéries ou des prédateurs, mais aussi abri du berger, dans lequel, solitaire de longues journées, il confectionnait les fromages avec le lait de ses brebis.
Toutes ces petites constructions de pierres sèches, élevées sans prétention, ont un air de famille même si leurs noms chantent différemment en fonction de leur implanta­tion géographique. Toutes étaient utili­taires et nous nous devons d'en conserver la mémoire et d'en savourer le charme

Bernard Palissy, né à Saint-Avit vers 1510 et mort à Paris en 1589 ou 1590, est un potier, émailleur, peintre, artisan verrier, écrivain et savant français.
Il appartient à l'École française de la Renaissance. La majeure partie de son œuvre est exposée au château d'Écouen. Issu d'une famille modeste, autodidacte, il s'établit à Saintes et fait ses célèbres recherches sur l'émail blanc (brûlant son plancher tant il était pauvre) , qu'il arrive à mettre au point à partir de 1545.
Anne de Montmorency, connétable et grand esthète, fait travailler Bernard Palissy à la décoration du château d'Ecouen en cours d'érection, et le protège, comme de nombreux autres artistes protestants.
En 1559, l'édit contre les protestants, signé à Écouen par Henri II, auquel Palissy avait offert de nombreuses œuvres, le mène en prison à Saintes. Son incarcération soulève une vague de protestations. Il est sauvé de la prison par l'action du connétable de Montmorency.
En 1572, protégé de Catherine de Médicis, il ne survit à la Saint-Barthélemy qu'en se réfugiant à Sedan. De retour à Paris en 1574, il y donne l'année suivante des cours scientifiques.
En décembre 1586, il est arrêté comme huguenot, il est condamné à mort mais voit sa peine commuée en prison à vie. Emprisonné d'abord à la Conciergerie, il meurt à la Bastille en 1589 (ou 1590 ?), « de faim, de froid et de mauvais traitements ».

 

Saint Avit (Lot et Garonne)

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Distance :
181 km
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Durée :
2 h 16
  rando.kml
péage (tarifs 2011) :
8 € 50
   
A proximité :   Liens utiles :
* Monpazier 14 kms bastide médiévale Anglaise
* Bonaguil 18 kms château-fort
* Abbaye Cistercienne de Cadouin 30 kms
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Musée Bernard Palissy
Lacapelle Biron
Château de Biron
Le périgord vu du ciel

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22 Octobre 2011 : Rando circuit n°1 + Monpazier


Circuit 1 Saint Avit - Biron
Distance :
13 km 400
Durée :
3 h 45
Dénivelée positive :
+ 264 m
Dénivelée négative :
- 264 m
Altitude maximale :
222 m
Altitude minimale :
150 m
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Topo de ce parcours :
   

 

Circuit 2 Saint Avit - Gavaudun
Distance :
15 km 700
Durée :
4 h 15
Dénivelée positive :
+ 320 m
Dénivelée négative :
- 320 m
Altitude maximale :
203 m
Altitude minimale :
125 m
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Topo de ce parcours :
   

 

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