L'obélisque, élevé en 1825 en l'honneur de Pierre-Paul Riquet concepteur et bâtisseur du canal du midi, au centre d'une triple enceinte et posé sur des blocs rocheux, les pierres de Naurouze.

Les pierres de Naurouze : Appelées à l'origine pierres d'Alzone, selon la légende, elles auraient été apportées par un géant du nom de Naurouzo pour la construction de Toulouse. Quand il a appris que la construction de la ville était terminée, de rage, il aurait jeté les 7 pierres qu'il transportait.
D'après Nostradamus, quand les 7 pierres se rejoindront, ce sera la fin du monde.
Ce qui est vrai est que ces pierres sont une singularité car de par leur forme et leur matière, elle n'ont, a priori, rien à faire au beau milieu de cette plaine !

Partage des eaux du canal du midi. A 190m d'altitude, le bief de partage réparti les eaux venues de la Montagne noire par des rigoles, entre Océan Atlantique et méditérrannée.
Le bassin octogonal sert de réserve d'eau et de bassin de décantation que Pierre-Paul Riquet aurait voulu grandiose. Dans le projet initial, au centre devait être installée une statue gigantesque de Louis XIV à cheval.

Montferrand, perché sur un plateau a 180m au-dessus de la plaine, était un oppidum celtibère abandonné au I° siècle de notre ère et ré-occupé au XIII°, lors de la croisade des Albigeois. Le reste du temps, depuis l'ère gallo-romaine, la population s'est installée dans la vallée, au bord de la via Aquitanica qui allait de Narbonne à Tolosa.
Des fouilles récentes ont fait ressortir des thermes (thermes d'elusio) de l'ére romaine. Plus loin, une basilique datant vraisemblablement du V° et serait de style wisigothique.. Près de ce syte, une nécropole de la même époque contenait des sarcophages et des objets wisigoths .
Le château, dont il reste la porte principale et quelques remparts, fut assiégé en 1211 par Simon de Montfort. Tenu par Baudouin, frère du Comte de Toulouse, il résista plusieurs jours.
L'église est le vestige d'un couvent détruit au XVI° siècle.

Le phare aéronautique, de 11 m de haut, construit par l'aéropostale en 1929. Il est le seul, avec celui de baziège, encore visible de la ligne de 140 phares qui permettaient aux avions de l'aéropostale de se repérer la nuit sur la ligne Narbonne-Toulouse-Bordeaux.
Équipés de néons rouge-orangé pour être vus dans la brume, il émettait un code en morse. Celui de Montferrand émettait la lettre « R ». Il était mis en marche par le garde-champêtre.

Informations pratiques :
Ouverture du 1er juin au 30 septembre, tous les jours de 13 h 30 à 19 h

Montferrand (Aude)

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Accès au départ (depuis Toulouse) :