Montage de la charpente

Durée prévue : 3 semaines
Durée réelle : 13 jours

Budget prévu : 5.082 €
Budget réel : 8.000 €
Sites utiles :
Le site de LOXAM, WoodForum, Ma librairie CTBA (centre technique du Bois et de l'Ameublement), CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) et, comme toujours, @bc Maçonnerie

Là, c'est un gros morceau !
Je me suis déjà bien amusé à calculer les dimensions de mes pièces de charpente. Je dois dire que l'enseignement que j'ai reçu de plusieurs générations de charpentiers et menuisiers dans ma famille m'a bien servi, ainsi que ce bon vieux Pythagore ! (dire qu'à l'école je ne comprenais pas pourquoi on nous harcelait avec ces trucs là !)
Les calculs ont été réalisés sur la base des recommandations de L'Eurocode 5. Bon, là, c'est vrai, je me la pète un peu vu que je n'y est pas compris grand-chose, mais je me le suis fait traduire par un professionnel (merci Nadir !)
Le gros problème, quand même, ce sera de monter les pièces les plus grosses. Pour ça, je pense louer un élévateur pendant quelques jours car, même avec des copains costauds, ça reste très pénible et dangereux de porter tout ça a main nue. D'autant que je n'aurais jamais mes copains sur le chantier pour plusieurs jours !

20 Février 2008, c'est le grand jour : ma charpente est arrivée. Et non, contrairement a ce que j'avais décidé, je ne vais pas poser une charpente traditionnelle, mais une charpente industrielle. En effet, je n'ai pas voulu prendre le risque de monter une charpente traditionnelle avec des copains qui sont, certes vaillants (pour certains ! ), mais surtout pas du métier. Ce n'est pas un simple jeu, c'est risqué. quand on sait que même les pros se font surprendre, alors les novices !!
Cette solution sera plus simple et moins dangereuse. Par contre, cela me reviendra un peu plus cher, paradoxalement.
En tout cas, voilà les paquets que l'on vient de me livrer :

Cliquer sur une photo pour l'agrandir

Premier jour de travail, j'ai posé, avec l'aide de mon père, les sablières de la terrasse et commencé la première croupe. Voilà ce que ça donne :
Cliquer sur une photo pour l'agrandir

Grâce à l'élévateur que j'ai du louer, j'ai pu monter la seconde ferme, la plus lourde et le plus pénible à monter. Maintenant, le plus dur est fait, le reste, ce ne sera qu'un jeu de construction, c'est le cas de le dire.
Cliquer sur une photo pour l'agrandir

Le troisième jour, on finit de poser les deux premières croupes.:
Cliquer sur une photo pour l'agrandir

Je prends un jour pour fixer ce que l'on à monter au chaînage. Je pose aussi quelques entretoises, filants et anit-flambement... Le tout pour stabiliser les fermes entre elles. C'est du boulot mais on ne voit rien avancer, du coup, pas de photos...

Enfin, la progression reprends ! a tel point que l'on pose toutes les grandes fermes et la dernière croupe le !!! Impressionnant :
Cliquer sur une photo pour l'agrandir

Le jour suivant, retour de la pluie et des problèmes : ça avance moins, mais on pose quand même les auvents :
Cliquer sur une photo pour l'agrandir

Ensuite, entre les gouttes,il me faut poser les entretoises, contreventements, anit-flambement... Des mots techniques pour désigner les planches qu'il faut clouer entre les fermes pour les stabiliser et les fixer. Rien qui ne se voit suffisamment pour prendre des photos, désolé.

Finalement, on me livre les tuiles : ça fait du boulot en perspective ! Le même jour, je termine le auvent de la porte d'entrée et la noue:
Cliquer sur une photo pour l'agrandir

Une bonne journée de travail pour poser les rives, la bande noue et les lisses qui supporteront le tuiles du faîtage et des arètiers.
Cliquer sur une photo pour l'agrandir

Deux jours de plus pour poser les liteaux. Cela commence sérieusement à ressembler a une belle charpente, non ?

En passant, un petit conseil pour éviter des surprises : pour la longueur des pureaux (distance entre les liteaux) il est fortement conseillé de mesurer la longueur du rampant (de la rive au faîtage) et de diviser par le nombre de rangées. Pensez aussi à contrôler régulièrement la distance entre le dernier liteau posé et le faîtage et rectifier la longueur du pureau si besoin.

Avant de poser les tuiles, et en attendant que ma maison se vide un peu, rendez-vous compte :
Cliquer sur une photo pour l'agrandir

Je pose les closoirs anti-moineaux sur les rives.



 
Fiche technique

Fiche complète avec schémas sur le site du SNEST

Écrans souples de sous-toiture faisant l’objet d’un Avis Technique

Cahier des Prescriptions Techniques de mise en oeuvre

1. Généralités
1.1 Domaine d’application

Le présent Cahier des Prescriptions Techniques vise la mise en oeuvre des écrans souples de sous-toiture faisant l’objet d’un Avis Technique, sur supports discontinus, en pose t
endue, ventilés sur les deux faces.
1.2 Support des écrans de sous-toiture
Les écrans de sous-toiture sont destinés à être posés sur des supports discontinus parallèles à la ligne de plusgrande pente.
Exemples :
• les fermettes industrialisées,
• les chevrons,
• les caissons chevronnés,
• les chanlattes sur plancher porteur en maçonnerie.
Ces supports sont visés par le DTU 40.11, les DTU de la série 40.2 et les Avis Techniques concernés.
1.3 Matériaux
Les matériaux cités dans ce présent cahier sont :
• Écrans de sous-toiture : Ils bénéficient d’un Avis Technique en cours de validité.
• Accessoires de couverture manufacturés (Closoirs de faîtage ventilés, liteaux ventilés, …) : Ils relèvent de la procédure d’Avis Technique, à défaut on se réfèrera aux notices des fabricants établies sous leur responsabilité.
• Bandes adhésives : elles sont définies dans les Avis Techniques des écrans.
• Bandes rigides : Lorsqu’elles sont métalliques, elles relèvent de la norme NF P 34-402.
• Les fixations, pointes et agrafes pour les bois de couverture. Elles sont définies dans les DTU des séries 40.1 et 40.2.

2. Mise en oeuvre
Les dispositions de mise en oeuvre citées ci-dessous peuvent être complétées par des dispositions spécifiques prévues par l’Avis Technique de l’écran.
2.1 Spécifications relatives à l’entraxe des supports
L’Avis Technique précise l’un des 3 entraxes de supports maxima suivants :
• 45 cm
• 60 cm
• 90 cm
L'entraxe des supports supérieur à 90 cm n’est pas visé par le présent document.
2.2 Pose de l’écran en partie courante
2.21 Sens de pose

Les écrans souples de sous-toiture sont posés tendus perpendiculairement à la ligne de plus grande pente de la couverture, et fixés sur leurs supports (fig. 1).
2.22 Principe de pose et fixation provisoire
L'écran est posé en lés successifs, de l'égout vers le faîtage, et fixé provisoirement au support par des pointes ou des agrafes disposées dans les zones destinées à être recouvertes par les contre-lattes.
2.23 Fixation définitive
La fixation définitive de l’écran est assurée par la mise en place d'une contre-latte en bois, d'épaisseur minimale 2 cm et de largeur minimale 3,6 cm, fixée au support à l'aide de clous, de vis ou d'agrafes.
Cette épaisseur de lame d’air de 2 cm est liée au respect des exigences de ventilation spécifiées dans les DTU.
Dans certains cas, les DTU peuvent prescrire des épaisseurs supérieures ce qui implique l’utilisation de contrelattes d’épaisseur supérieure.
Les contre-lattes sont destinées à supporter les bois supports de couverture (liteaux et voliges). La fixation des bois de couverture dans le support (défini au § 1.2), à chaque croisement de la contre-latte et du liteau, s’effectue au travers de la contre-latte.
2.24 Recouvrements
Le recouvrement minimum des lés en fonction de la pente de la toiture, est précisé ci-après
Pente < 30% Recouvrement de 20 cm
Pente > 30% Recouvrement de 15 cm

La pente minimale à respecter est spécifiée dans le DTU 40.11 et ceux de la série 40.2.
Les Avis Techniques peuvent spécifier sur justifications particulières un recouvrement inférieur.
2.25 Traitement des abouts des lés
La jonction des abouts des lés se fera impérativement au droit d’un support avec un recouvrement de 10 cm.

2.3 Raccordement à l’égout
En égout, les dispositions de raccordement de l'écran doivent permettre de reconduire et d’évacuer les eaux de fonte des éventuelles pénétrations de neige poudreuse hors oeuvre (dans la gouttière ou non).
Le raccordement à l’égout sera réalisé par une bande rigide formant larmier. L’écran viendra en recouvrement d’au moins 100 mm sur la bande rigide et sera arrêté au ras de l’égout.
L’organisation des bois de support doit permettre la ventilation de chaque face de l’ écran selon les conditions prévues dans les DTU.
L’écran de par sa nature n’est pas destiné à être exposé pour de longues durées aux rayons ultraviolets. Par conséquent, il ne doit pas être apparent dans la gouttière.
Remarques :
• Le raccord des écrans au niveau des égouts maçonnés n’est pas visé par le présent document.
• Les exemples suivants illustrent des possibilités de raccordement à l’égout dans le cas de tuiles à emboîtement.
Ils constituent de manière non limitative des exemples de réalisation selon les principes énoncés ci-dessus (1).
Sur les exemples, ci-dessous, la ventilation en sous-face de l’écran est aménagée par des orifices de ventilation disposés sous la saillie de toit.
2.31 Exemple n° 1 : avec bavette autoportante (fig. 2)
Cette technique nécessite l’utilisation d’une bavette autoportante fixée directement sur les chevrons.
Les opérations successives sont les suivantes :
1. Disposer une planche de rive clouée sur les extrémités des chevrons.
2. Poser les crochets et les gouttières.
3. Clouer la bande d’égout autoportante à larmier sur la planche. La fixer directement sur les chevrons. Elle pourra être faite à partir d’une feuille métallique. Elle sera pliée afin qu’elle forme goutte d’eau dans la gouttière. Les éléments de bavette auront un recouvrement des extrémités de 5 cm minimum.
4. Dérouler le premier lé d’écran de manière à ce qu’il repose sur la bavette et qu’il ne soit pas apparent dans la gouttière.
5. Contre-latter.
6. Clouer le liteau de basculement
7. Poser les tuiles.
2.32 Exemple n° 2 : avec contre-latte cintrée et bavette supportée (fig. 3)
Les opérations successives sont les suivantes :
1. Installer une planche (éventuellement biseautée) support de bavette reposant sur les extrémités des chevrons (éventuellement intercaler un liteau sous la
planche pour obtenir une surépaisseur permettant de réaliser le rehaussement du liteau d’égout).
2. Disposer une planche de rive clouée sur les extrémités des chevrons.
3. Poser les crochets et les gouttières.
4. Clouer la bande d’égout à larmier sur la planche. Elle pourra être faite à partir d’une feuille métallique. Elle sera pliée afin qu’elle forme goutte d’eau dans la gouttière. Les éléments de bavette auront un recouvrement des extrémités de 5 cm minimum.
5. Dérouler le premier lé d’écran de manière à ce qu’il repose sur la bavette et qu’il ne soit pas apparent dans la gouttière.
6. Contre-latter. La contrelatte sera ainsi légèrement cintrée pour s’adapter à son support.
7. Clouer le liteau d’égout.
8. Poser les tuiles.
2.33 Exemple n° 3 : avec liteau spécial d’égout assurant la ventilation (fig. 4)
Les opérations successives sont les suivantes :
1. Clouer la planche (éventuellement biseautée) support de bavette de telle sorte qu’elle soit alignée à l’aplomb de l’extrémité des chevrons (éventuellement intercaler un liteau sous la planche pour obtenir une surépaisseur permettant de réaliser le réhaussement du liteau d’égout).
2. Clouer une planche de rive sur les extrémités des chevrons de telle sorte qu’elle cache le liteau et la planche support de bavette.
3. Poser les crochets et les gouttières
4. Clouer la bande d’égout à larmier sur la planche. Elle pourra être faite à partir d’une feuille métallique. Elle sera pliée afin qu’elle forme goutte d’eau dans la gouttière. Les éléments de bavette auront un recouvrement des extrémités de 5 cm minimum.
5. Appliquer l’écran de telle sorte que le bord du lé recouvre la bande jusqu’au pli de larmier.
6. Clouer ensuite un liteau spécial assurant la ventilation.
Cet accessoire doit être conçu de manière à assurer la ventilation en sous-face des éléments de couverture et à pouvoir évacuer des infiltrations accidentelles.
7. Poser les tuiles.

2.4 Rives latérales
L’écran sera coupé à l’aplomb du pignon ou du chevron extrême de débord de toit.

2.5 Finition en faîtage et arêtier
Le raccordement des écrans au niveau de la ligne de faîtage ou d'arêtier, doit présenter une aération de leur sous-face. La solution consiste à interrompre le dernier lé de telle sorte qu’un espace de largeur comprise entre 2 cm et 5 cm (de part et d’autre de la ligne ou de la planche du faîtage) soit aménagé au faîtage, afin de constituer une ligne de ventilation.
Ce principe d’interruption de l’écran au faîtage destiné à ventiler la sous-face de l’écran ne peut prémunir totalement contre le risque ponctuel de pénétration de neige poudreuse à ces endroits. Ce risque est toutefois très limité tant au niveau de son occurrence qu’à celui des quantités de neige infiltrée par rapport au cas d’absence totale d’écran.
L’air est évacué par les sections de ventilation linéaire en faîtage ou par des chatières.

2.51 Cas du faîtage à sec (fig. 5)
A titre d’exemple, la figure 5 décrit un montage avec closoir ventilé et planche de rehausse.
Les closoirs de faîtage ventilés relèvent de la procédure d’Avis Technique, à défaut on se réfèrera aux notices des fabricants établies sous leur responsabilité.

2.52 Cas du faîtage scellé (fig. 6)
L’évacuation des lames d’air en sous face des éléments de couverture et en sous face de l’écran se fera par des chatières ou des tuiles de ventilation disposées au voisinage du faîtage.

2.6 Raccordement aux fenêtres de toit (fig. 7 et 8)
Les opérations sont les suivantes :
• Découper une bande d’écran de largeur égale à l’entraxe des chevrons augmentée de 20 cm.
• Glisser son bord amont dans le recouvrement directement situé en amont du chevêtre.
Un liteau est ensuite entouré dans la bande d’écran. Le nombre de tours complets est au moins égal à 2. Le liteau entouré d’écran est ensuite cloué en amont des contre-lattes interrompues, il constitue ainsi un déflecteur.
• Le déflecteur présente une certaine pente pour faciliter l’écoulement. Sa longueur est telle qu’il déborde dans le couloir formé par l’entraxe contigu.
• Clouer ensuite le liteau qui supporte le bord amont du châssis de la fenêtre et le liteau qui supporte la bavette. Le déflecteur se situera dans la zone comprise entre ces deux liteaux.
• L’écran est découpé selon la figure 8. Les bords d’écrans sont rabattus et fixés sur les liteaux.
Une fois l’installation terminée, en cas de fonte de neige infiltrée, l’eau est déviée latéralement par le déflecteur.

2.7 Sortie de conduit de ventilation
2.71 Principe n° 1 (fig. 9)

Ce principe s’applique aux cas où la sortie de ventilation n’est pas positionnée à la mise en oeuvre de l’écran.
Le principe est similaire à celui suivi pour l’entourage de fenêtre de toit (cf. § 2.6).
Les opérations sont les suivantes :
• Créer un déflecteur en amont de l’emplacement prévu du conduit.
• Couper l’écran au ras des contre-lattes de part et d’autre de l’ entraxe.
L’écran est découpé ultérieurement à l’emplacement et à la dimension du conduit. Il n’est pas prévu de raccordement par bande adhésive car les eaux de fonte de neige poudreuse infiltrée sont dévoyées en amont par le déflecteur sur des parties adjacentes.
2.72 Principe n° 2 (fig. 10)
Ce principe s’applique aux conduits dont l’extrémité est assurée par une tuile à douille dotée d’un adaptateur en sous-face. Dans ce cas le raccord du conduit se fera ultérieurement sous l’écran puisque l’adaptateur traverse l’écran.
Si cette solution est envisagée, elle implique que :
• L’extrémité du conduit de ventilation soit assurée par une tuile à douille dotée d’un adaptateur en sous-face.
• La nature de l’écran soit compatible avec l’application durable d’une bande adhésive (décrite dans l’Avis Technique de l’écran).
Les opérations sont les suivantes :
• Inciser en quartiers l'écran dans une zone de diamètre inférieur à la section du tuyau.
• Appliquer une bande adhésive destinée à maintenir l'écran découpé et relever le long de l’adaptateur.
(Cette bande doit être prévue dans l’Avis Technique de l’écran correspondant).

2.8 Entourage de cheminée (fig. 11)
Les opérations sont les suivantes :
• A l’abord du boisseau, découper le lé en gardant une longueur supplémentaire permettant d’aller jusqu’au chevron suivant.
• Découper le lé au ras du chevêtre.
• De l’autre côté du boisseau commencer de nouveau à dérouler l’écran.
• La partie amont est traitée par un déflecteur. Le principe est similaire à celui explicité dans le paragraphe 2.6 Raccordement aux fenêtres de toit.

2.9 Noues
Le traitement de la noue peut être réalisé à titre d’exemple selon deux principes :
• Dans le principe n° 1, l’étanchéité est interrompue et relevée dans des couloirs parallèles à la noue métallique.
Cette disposition permet un encaissement de la noue.
• Dans le principe n° 2, l’étanchéité est continue dans la ligne de noue. Ce principe n’est compatible qu’avec les noues métalliques à simple pince.

2.91 Principe n° 1 (fig. 12 et 13)
Les opérations sont les suivantes :
• Aménager un déflecteur le long des bords de la noue. Il sera constitué d’un liteau cloué sur une contre-latte. Clouer une autre contre-latte le long de la première.
• Clouer les extrémités des liteaux sur la contre-latte adossée au déflecteur. Agrafer l’écran sur le liteau de bord de noue.

2.92 Principe n° 2 (fig. 14 et 15)
Les opérations sont les suivantes :
• La bavette métallique d’égout doit obligatoirement dans ce cas reposer sur le plan des chevrons (cf. fig. 2). Dans ce cas, il est disposé une planche support de bavette, celle-ci doit être encaissée entre les chevrons. Voir illustrations suivantes.
• Le lé d’un versant se relève sur l’autre versant sur une largeur de 30 cm minimum par rapport à l’axe de la noue. Découper le lé de l’autre versant selon l’axe de la noue. Les contre-lattes seront coupées de manière à laisser libre l’écoulement d’éventuelles eaux de fonte dans le fond de noue.
• Le plancher de noue sera fixé sur les contre-lattes ou éventuellement sur les supports ponctuels assurant le même niveau d’assise.

3. Ventilation
Les sections totales des orifices de ventilation doivent être assurées selon les dispositions précisées dans le D.T.U 40.11 et ceux de la série 40.2, ainsi que les systèmes de couverture en petits éléments sous Avis Techniques qui prévoient l’utilisation d’un écran de sous-toiture.
Les lames d’air situées de part et d’autre de l’écran de sous-toiture doivent avoir une épaisseur minimale de 2 cm et être continues de l’égout au faîtage.
La lame d’air située en dessous de l’écran est ventilée par des orifices en égout et au faîtage.
La section totale (entrées et sorties) des orifices de ventilation des deux lames d’air est définie dans les DTU.
Pour les couvertures dont les documents de référence (Avis Technique ou DTU) ne précisent pas la section des orifices de ventilation, on retiendra une section totale (entrées + sorties) sous l’écran égale à 1/3000 de la surface projetée (valable pour les locaux de faible et moyenne hygrométrie).
Lorsqu'une isolation est disposée en rampant, il convient que la couche d'isolant ne soit pas en contact avec la sous-face de l'écran. L'espace entre la surface de l'isolant et la sous face de l'écran (compte tenu des variations éventuelles de l'épaisseur de l'isolant) doit être de 2 cm au minimum (fig. 16).

4. Entretien
Ce Cahier des Prescriptions Techniques a pour but d’obtenir l’exécution d’ouvrages de bonne qualité.
Toutefois, la condition de durabilité ne peut être pleinement satisfaite que si ces ouvrages sont entretenus et que si leur usage est normal.
Les DTU de la série 40.2 et le DTU 40.11 précisent la consistance des travaux d’entretien des couvertures proprement dites qui doivent être assurés par le maître d’ouvrage, complémentairement, lors de l’emploi d’un écran de sous-toiture il convient de procéder à la vérification périodique des dispositifs de ventilation de la sous face de l’écran en partie basse.