1) Avant de réaliser
un assainissement individuel :
Un dossier est à retirer et à déposer en mairie.
Un minimum de renseignements est à rassembler :
* Indiquer sur le plan de masse,
la surface et l’emplacement du terrain réservé
à l’assainissement
Topographie du terrain (terrain plat, en pente)
La nature du sol de 0,50 cm à 1 m de profondeur , perméabilité
du sol
Présence ou non d’une nappe d’eau souterraine
Si le terrain est inondable
Alimentation en eau potable (communale ou privée)
Existe-t-il un captage d’eau potable à proximité
?
Nombre de pièces principales, nombre d’usagers
Existe-t-il un schéma directeur d’assainissement sur
la commune ?
La filière choisie et la capacité des différents
appareils à mettre en place
Une installation d’assainissement individuel
comprend deux parties :
1- Le pré traitement de l’effluent
Fosse septique toutes eaux (3m³ pour 5 pièces + 1m³
par pièce supplémentaire ) ou autre
2 - Le traitement et rejet de l’effluent (après étude
du sol)
· sol filtrant et perméable : Épandage souterrain
à faible profondeur : 15-20 mètres de drains par pièce
(conseillé)
· sol calcaire et moyennement perméable : épandage
souterrain sur sol reconstitué 15-20 mètres de drains
par pièce ou lit filtrant non drainé : 5m² par
pièce principale avec un minimum de 20 m²
· sol à dominante sableuse : lit d’épandage
à faible profondeur
· sol argileux, peu perméable : lit filtrant drainé
ou filtre à sable drainé : 5m² par pièce
principale avec un minimum de 20 m² (l’exutoire doit
être prévu)
· cas particulier : sol rocheux, inondable, présence
d’une nappe phréatique : obligation d'un tertre d’infiltration
N’oubliez pas que :
- rejet interdit dans puits perdu ou désaffecté
- rejet exceptionnel vers milieu hydraulique superficiel (ruisseau,
fossé ou égout pluvial)
- dérogation préfectorale pour un rejet en puits d’infiltration
- Les eaux de pluie ne doivent en aucun cas être mélangées
aux eaux usées , même dans l’épandage
souterrain
Quelques principes qu’il ne faut pas oublier
:
L’assainissement des eaux usées est obligatoire. S’il
existe un réseau d’eaux usées domestiques le
raccordement est obligatoire, sinon les maisons non raccordées
doivent être dotées d’un assainissement autonome.
Le traitement des eaux usées est alors assuré par
le sol.
Réseau d’eaux usées domestiques (égout
communal) : en principe l’égout communal ne peut recevoir
des eaux usées que s’il est muni d’une station
d’épuration des eaux usées. S’il s’
agit d’un réseau recevant des eaux pluviales il est
interdit d’y rejeter des eaux usées sans traitement
complet des effluents.
2) La fosse septique
toutes eaux
Ce n’est pas un appareil qui traite les eaux usées
mais qui les liquéfie ; 70 à 80% de la pollution qui
y est entrée en ressort ! Pour les fosses toutes eaux, toutes
les eaux usées doivent y être raccordées mais
surtout pas les eaux de pluie ! ! Les eaux de pluie ne doivent en
aucun cas être mélangées aux eaux usées,
même dans l’épandage souterrain !
Il faut vérifier lors de la pose le sens de la fosse pour
que l’arrivée et le départ soient bien disposés.
La fosse doit être accessible facilement pour toutes les opérations
de contrôle (fonctionnement ou vidange) la vidange doit s’effectuer
tous les trois ou quatre ans, avec remise en eau de la fosse avant
réutilisation. La sortie de la fosse est raccordée
à un regard qui permet d’observer la nature de l’eau
en sortie et de vérifier ainsi que la fosse n’est pas
pleine de matières décantées. Si c’était
le cas, le moment de la vidange serait venu.
L’entreprise de vidange doit fournir une attestation précisant
la date, le volume et le lieu de dépôt.
À mesure que les eaux usées de la maison entrent dans
la fosse septique, leur débit est ralenti, de sorte que les
solides les plus lourds se déposent au fond et les matières
plus légères flottent à la surface (voir la
figure 2). Les solides accumulés au fond de la fosse s’appellent
les « boues », et les solides plus légers (graisses
et gras) qui s’agglutinent en surface forment des couches
flottantes appelées « écume ». Les bactéries
anaérobies, toujours présentes dans les eaux usées,
digèrent une partie des solides organiques qui se trouvent
dans la fosse. Les eaux usées clarifiées du milieu
de la fosse se déplacent vers le champ d’épuration
afin d’y subir un second traitement dans la couche de sol.
Figure 2 : Vue en coupe d'une fosse septique courante avec regards
de prélèvement et filtre d’effluent (Source
: Éric Brunet, Centre ontarien des eaux usées rurales,
Université de Guelph)
La ventilation
La ventilation de la fosse pourra passer par l’intérieur
de la maison, mais déboucher directement sur le toit, à
bonne distance des fenêtres et balcons. On ne doit pas la
raccorder sur le système de VMC, surtout si ce dernier ne
fonctionne pas en permanence. En plus de l’évacuation
des gaz dus à la fermentation, la ventilation de la fosse
évite la surpression créée par l’action
de la chasse d’eau.
L’épandage souterrain
A la sortie de la fosse un traitement doit être réalisé,
par exemple avec un épandage souterrain (dans le sol naturel
ou sol reconstitué) assurant aussi l’évacuation
des eaux, ou par un ouvrage filtrant plus élaboré
(filtre à sable), avant d’évacuer les eaux traitées.
A ce titre une étude du sol avec test de percolation est
nécessaire.
Les drains ne doivent pas être placés profondément.
Il faut donc faire attention à ne pas avoir à passer
avec un véhicule sur cette partie de terrain.
Il est conseillé de ne pas planter d’arbres à
proximité, de rester en retrait des terrains voisins.
Il est préférable de réaliser l’épandage
souterrain en boucle plutôt qu’en épi, pour éviter
tout risque de colmatage des drains et pour un rendement maximum
de ceux-ci.
Les eaux de pluie ne doivent en aucun cas être mélangées
aux eaux usées dans l’épandage souterrain.
Comment ça marche ?
Les eaux usées partiellement traitées par la fosse
septique se déversent dans le champ dépuration. Le
champ d’épuration se compose généralement
d’un réseau de drains de distribution en plastique
déposés dans des tranchées de gravier par-dessus
une couche de sol. La couche de sol doit généralement
se trouver à au moins 0,7 à 1,2 m au-dessus de la
surface de la nappe phréatique ou d’une couche restrictive
comme un sous-sol rocheux ou un sol argileux et elle doit posséder
une certaine perméabilité (capacité d’absorption).
Les eaux usées peuvent se déplacer par gravité
entre la fosse septique et les drains de distribution ou, lorsque
c’est nécessaire, peuvent être recueillies par
une pompe de relevage vers un champ d’épuration surélevé.
Le champ d’épuration est un filtre aménagé
à même le sol qui traite l’effluent de la fosse
septique à l’aide de processus naturels. Les contaminants
présents dans les eaux usées se composent de matières
organiques solides et dissoutes (composés du carbone), de
substances nutritives (azote et phosphore) et de bactéries
et virus nocifs. Une pellicule biologique constituée de bactéries,
qu’on appelle le lit bactérien, se forme au fond et
sur les parois de chaque tranchée de distribution. C’est
dans cette pellicule qu’une large part du traitement se produit.
Les bactéries présentes dans le lit bactérien
et dans le sol environnant se nourrissent de la matière organique
qui se trouve dans les eaux usées et transforment l’azote
ammoniacal, une substance toxique pour certaines espèces
aquatiques, en nitrate qui est une forme moins toxique d’azote.
Les bactéries et virus dangereux présents dans les
eaux usées sont pour la plupart éliminés dans
le champ d’épuration par filtration, par prédation
(consommés par d’autres microbes) et par exposition
à l’environnement. Le sol de certains champs d’épuration
renferme du fer, de l’aluminium ou du calcium capables d’adsorber
le phosphore transporté par les eaux usées. Les bactéries
du sol qui se chargent du traitement ont besoin d’oxygène
pour agir. C’est pourquoi le champ d’épuration
doit être placé dans un sol non saturé par le
ruissellement des eaux de surface ou par une nappe phréatique
superficielle. Il ne doit pas non plus être asphalté
ou recouvert de pavés, d’un patio, d’une remise,
etc.
3) Types de champs
d'épuration : (illustrations
sur ce site)
A Tranchées d'infiltration à
faible profondeur
Ce dispositif de traitement sera mis en oeuvre chaque fois que le
terrain le permettra (pente du terrain inférieure à
5%, superficie suffisante, perméabilité satisfaisante...).
Après pré-traitement dans la fosse toutes eaux, les
effluents septiques sont répartis dans des tranchées
d'infiltration à faible profondeur.
Le sol en place est utilisé comme système épurateur
et comme moyen dispersant par infiltration de l'eau en fond de tranchée
et latéralement. L'évacuation de l'eau s'effectue
par infiltration dans le sous-sol.
Mise en oeuvre :
- Creuser des tranchées à fond horizontal de 50 à
70 centimètres de large. La longueur totale des tranchées
dépend de la taille de l'habitation et de la perméabilité
du sol (réaliser des tranchées courtes quitte à
en augmenter le nombre).
La profondeur des tranchées sera voisine de 60 centimètres
et n'excédera jamais 1 mètre.
Afin de respecter cette profondeur maximale, on pourra diminuer
l'épaisseur de la couche de gravier (20 centimètres
au lieu de 30) en augmentant la largeur de la tranchée (70
centimètres au lieu de 50).
- Scarifier les parois et le fond des fouilles au râteau,
sur environ 2 centimètres de profondeur. Evacuer les résidus
de ratissage en bout de tranchée et éviter tout piétinement
ou passage d'engin sur le fond scarifié.
- Mettre en place les différents matériaux, les regards
et canalisations.
- Disposer le géotextile sur la surface du gravier en remontant
les bords le long des parois verticales.
- Remblayer avec de la terre végétale (ne pas compacter).
Attentions particulières :
- regard de répartition horizontal pour assurer une bonne
répartition entre les tranchées.
- tuyaux de raccordement non perforés
- exécution des tranchées au plus près de la
surface
- pente des tuyaux d'épandage (0,5 à 1%)
- espacement entre deux tuyaux d'épandage de 1,5 mètres
minimum
- bouclage des tuyaux d'épandage avec un regard (ou té
de visite)
- mise en place correcte du géotextile
B Tranchées d'infiltration à
faible profondeur en terrain en pente
Si la pente du terrain est supérieure à 5% mais inférieure
à 10%, la technique des tranchées d'infiltration à
faible profondeur en utilisable est disposant les tranchées
perpendiculairement à la pente.
Le sol en place est utilisé comme système épurateur.
L'évacuation de l'eau s'effectue par infiltration dans le
sous-sol.
Mise en oeuvre :
- La réalisation des tranchées s'effectue dans les
mêmes conditions que celles réalisées sur terrain
plat.
- Un drainage des eaux de ruissellement peut être nécessaire
en amont de l'installation d'assainissement.
- Au delà d'une pente de 10%, prévoir l'aménagement
de terrasses d'infiltration.
Attentions particulières :
- tranchées d'infiltration perpendiculaires à la pente
du terrain
- regard de répartition horizontal pour assurer une bonne
répartition entre les tranchées.
- tuyaux de raccordement non perforés
- exécution des tranchées au plus près de la
surface
- le départ de chaque tuyau de raccordement est horizontal
sur au moins 50 centimètres depuis le regard de répartition
- pente des tuyaux d'épandage (0,5 à 1%)
- espacement entre deux tuyaux d'épandage de 3,5 mètre
minimum
- bouclage des tuyaux d'épandage avec un regard (ou té
de visite)
- mise en place correcte du géotextile
C Lit d'épandage à faible
profondeur
La réalisation de tranchées d'infiltration peut s'avérer
difficile par la mauvaise tenue des parois (cas des sols sableux).
Dans ce cas, on peut remplacer les tranchées à faible
profondeur par un lit d'épandage à faible profondeur.
Le sol en place est utilisé comme système épurateur.
L'évacuation de l'eau s'effectue par infiltration dans le
sous-sol, à la fois en fond de fouilles et latéralement.
Mise en oeuvre :
- Réaliser une fouille à fond horizontal d'une profondeur
de 60 à 80 centimètres. La surface dépend de
la taille de l'habitation et de la perméabilité du
sol.
- Scarifier le fond de la fouille au râteau sur environ 2
centimètres de profondeur et éviter tout piétinement
ou passage d'engin sur le fond scarifié afin de ne pas compacter
la zone d'infiltration.
- Mettre en place les matériaux dans les mêmes conditions
que pour les tranchées d'infiltration à faible profondeur.
- Au delà d'une largeur de 5 mètres, il faut répartir
les effluents à l'aide de 5 tuyaux d'épandage.
Attentions particulières :
- regard de répartition horizontal pour assurer une bonne
répartition entre les tuyaux d'épandage.
- tuyaux de raccordement non perforés
- exécution des tranchées au plus près de la
surface
- pente des tuyaux d'épandage (0,5 à 1%)
- espacement entre deux tuyaux d'épandage de 0,5 à
1,5 mètres
- bouclage des tuyaux d'épandage avec un regard (ou té
de visite)
- mise en place correcte du géotextile
D Filtre à sable vertical non drainé
Solution généralement utilisée dans le cas
d'un sol filtrant très perméable (sol fissuré).
Du sable siliceux lavé mis à la place du sol existant
est utilisé comme système épurateur. Sous ce
sable, le sous-sol, perméable, est utilisé comme moyen
d'évacuation par infiltration.
Mise en oeuvre :
- Réaliser une fouille à fond horizontal de profondeur
de 1,1 à 1,6 mètres. La surface dépend de la
taille de l'habitation.
- Scarifier le fond de la fouille au râteau sur environ 2
centimètres de profondeur et éviter tout piétinement
ou passage d'engin sur le fond scarifié afin de ne pas compacter
la zone d'infiltration.
- Si le sous-sol est fissuré, mettre un géotextile
ou une géogrille en fond de fouille.
- Mettre en place successivement sur toute la surface de la fouille,
le sable lavé (le film imperméable si les parois de
la fouille sont en roche fissurée), le gravier, les regards
et canalisations.
- Étaler le gravier avec précaution de part et d'autre
des canalisations.
- Disposer le géotextile sur la surface du gravier en remontant
les bords le long des parois verticales.
- Remblayer avec de la terre végétale (ne pas compacter).
Attentions particulières :
- regard de répartition horizontal pour assurer une bonne
répartition entre les tranchées.
- tuyaux de raccordement non perforés
- exécution de la fouille au plus près de la surface
- pente des tuyaux d'épandage (0,5 à 1%)
- espacement entre deux tuyaux d'épandage de 1 mètre
et entre tuyaux et bords de fouille de 50 centimètres
- bouclage des tuyaux d'épandage avec un regard (ou té
de visite)
- choix des matériaux à mettre en place (granulométrie,
épaisseur...)
- mise en place correcte du géotextile et de la géogrille
E Tertre d'infiltration
Solution utilisée lorsque la nappe d'eau souterraine est
très proche de la surface du sol.
On réalise un lit filtrant vertical non drainé au-dessus
du sol existant. La technique du tertre d'infiltration nécessite
généralement un relevage des effluents prétraités
si l'habitation n'est pas en surplomb du tertre.
Mise en oeuvre :
- Le tertre repose sur le sol en place (la surface dépend
de la taille de l'habitation).
Décaper la couche herbeuse en conservant le maximum de terre
végétale. Scarifier le sol au râteau sur environ
2 centimètres de profondeur et éviter tout piétinement
ou passage d'engin.
- Possibilité d'utiliser des déblais pour délimiter
et stabiliser le pied du tertre.
- Déposer successivement et horizontalement sur toute la
surface du tertre, le sable lavé, le gravier, les regards
et canalisations.
- Étaler le gravier avec précaution de part et d'autre
des canalisations.
- Disposer le géotextile sur la surface du gravier et sur
les parois du tertre.
- Prévoir un apport de terre végétale pour
le recouvrement (ne pas compacter).
Attentions particulières :
- surface du tertre à sa base et au sommet
- regard de répartition horizontal pour assurer une bonne
répartition entre les drains.
- tuyaux de raccordement non perforés
- tuyaux d'épandage horizontaux
- espacement entre deux tuyaux d'épandage (1 mètre)
et entre tuyaux et bords du tertre (50 centimètres)
- bouclage des tuyaux d'épandage avec un regard (ou té
de visite)
- choix des matériaux à mettre en place (granulométrie,
épaisseur...)
- mise en place correcte du géotextile
- angle de talutage le plus faible possible
- poste de relevage adapté
F Lit à massif de sable (ou filtre
à sable vertical drainé)
Solution généralement utilisée dans le cas
où le sol est très peu perméable.
Du sable siliceux lavé mis à la place du sol existant
est utilisé comme système épurateur. Sous ce
sable, des tuyaux de drainage (identiques aux tuyaux d'épandage)
collectent les effluents filtrés et les évacuent vers
le milieu hydraulique superficiel (accord du propriétaire
indispensable).
Mise en oeuvre :
- Réaliser une fouille à fond plan horizontal de profondeur
1,2 à 1,7 mètres pour le lit filtrant (la surface
dépend de la taille de l'habitation) et pour le tuyau d'évacuation
une tranchée avec une pente de 0,5% minimum. Retirer tous
les cailloux de gros diamètre.
- Si le terrain est vulnérable (nappe à protéger,
sol très fissuré), mettre un film imperméable
en fond de fouille du lit filtrant en remontant sur les parois verticales
- Mettre en place regard de collecte, tuyaux de drainage et d'évacuation
(afin d'assurer la permanence de l'évacuation des eaux, le
tuyau d'évacuation doit se situer au-dessus du niveau des
plus hautes eaux).
- Étaler le gravier avec précaution de part et d'autre
des canalisations.
- Disposer le géotextile ou la géogrille sur la surface
du gravier en remontant les bords le long des parois verticales.
- Déposer successivement sur toute la surface de la fouille
le sable lavé, le gravier, les canalisations et regards.
- Étaler le gravier avec précaution de part et d'autre
des canalisations.
- Disposer le géotextile sur le gravier en remontant les
bords le long des parois verticales.
- Remblayer avec de la terre végétale (ne pas compacter)
Attentions particulières :
- regard de répartition horizontal pour assurer une bonne
répartition entre les tuyaux d'épandage.
- tuyaux de raccordement non perforés
- pente des tuyaux d'épandage entre 0,5 et 1%.
- espacement entre deux tuyaux d'épandage (1 mètre)
et entre tuyaux et bords de fouille (50 centimètres)
- bouclage des tuyaux d'épandage avec un regard (ou té
de visite)
- choix des matériaux à mettre en place (granulométrie,
épaisseur...)
- mise en place correcte du géotextile