.Bienvenue dans ce fier pays de Gascogne fait de pigeonniers, de châteaux et de vallons dans lesquels on entretient ces fameux près dans lequel le bonheur pousse si bien paraît-il....

A partir du XV° siècle, les grandes familles de Gascogne mais aussi du Béarn et de Guyenne prirent l'habitude d'envoyer leurs aînés au service du roi créant ainsi des compagnies de Cadets ou Cadets de Gascogne parmi les compagnies des Gardes. Le verbe haut, ils ne s'arrètaient de se battre ou de se quereller que pour trousser jupon ou faire ripaille. Ils étaient souvent moqués par la bonne société Parisienne mais leur courage et leur férocité au combat en ont toujours fait des corps d'armés les plus réputés de leur époque.

Les plus célèbres d'entre eux, Cyrano de Bergerac, immortalisé par Edmond Rostand, et bien sûr, D'Artagnan d'Alexandre Dumas.
Le vrai D'artagnan, Charles de Batz-Castelmore est né vers 1615 à Lupiac (gers) et est mort à Maastrich en 1673 en tant que Capitaine-Lieutenant de la première compagnie des mousquetaires.

Ce sont les Cadets de Gascogne
De Carbon de Castel-Jaloux :
Bretteurs et menteurs sans vergogne,
Ce sont les Cadets de Gascogne !
Parlant blason, lambel, bastogne,
Tous plus nobles que les filous,
Ce sont les Cadets de Gascogne
De Carbon de Castel-Jaloux.

Oeil d'aigle, jambe de cigogne,
Moustache de chat, dents de loup,
Fendant la canaille qui grogne,
Oeil d'aigle, jambe de cigogne,
Ils vont, coiffés d'un vieux vigogne
Dont la plume cache les trous !
Oeil d'aigle, jambe de cigogne,
Moustache de chat, dents de loup !

Perce-Bedaine et Casse-Trogne
Sont leurs sobriquets les plus doux ;
De gloire, leur âme est ivrogne !
Perce-Bedaine et Casse-Trogne,
Dans tous les endroits où l'on cogne
Ils se donnent des rendes-vous...
Perce-Bedaine et Casse-Trogne
Sont leurs sobriquets les plus doux !

Voici les Cadets de Gascogne
Qui font cocus tous les jaloux !
O Femme, adorable carogne,
Voici les Cadets de Gascogne !
Que le vil époux se renfrogne :
Sonnez, clairons ! chantez, coucous !
Voici les Cadets de Gascogne
Qui font cocus tous les jaloux !

(Cyrano de Bergerac - Edmond Rostand)



 

Tournecoupe (Gers)

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Accès au départ (depuis Toulouse) :

   
google.maps ou mappy.fr
Télécharger les traces GPS :
N.B.: Pour d'autres itinéraires, cliquez sur le lien et modifier le lieu de départ
  gps.zip
     
Distance :
67 km
Visualiser les tracés dans Google Earth :
Durée :
1 h 09
  rando.kml
péage (tarifs 2011) :
   
A proximité :   Liens utiles :
* Moulin à vent de Brignemont 21 km
* Circuit des bastides : Cologne-Mauvezin-Solomiac-Montfort
* Les beaux villages :Montfort (11km) - Maubec (16km) - Sarrant (20km) - Cologne (24km) restaurant
* Lac de plaisance de Thoux-Saint-Cricq 34km (restaurant)...
* Lectoure 20 kms
* Auch 38 km

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15 Janvier 2011 : Randonnée + Sarrant, Maubec et Montfort

 

Circuit 1 - Tournecoupe Avezan
Distance :
10 km 100
Durée :
3 h 00
Dénivelée positive :
+ 242 m
Dénivelée négative :
- 242 m
Altitude maximale :
202 m
Altitude minimale :
107 m
Cliquer sur l'image pour l'agrandir 
Topo de ce parcours :
   

 

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Randonnée du 15 Janvier 2011
+ Sarrant - Maubec - Monfort

 

La brume persistante de ce matin d'hiver ne nous a pas empêché d'apprécier les vestiges du village fortifié de Tournecoupe, point de départ de la randonnée. Le château du 13° a été démantelé lors de la révolution. Seuls persistent quelques remparts, les deux portes d'entrée (ci-contre)...

...et la chapelle classée à l'inventaire des monuments historiques et, malheureusement fermée... Nous empêchant de voir un plafond peint en 1838.

Quittant la plaine embrumée, après une montée un peu raide, le spectacle du petit village d'Avezan et de son château du 13° entièrement restauré (photos de l'intérieur) nous apparait

.

Sur les hauteurs d'Avezan, la brume nous cache le spectacle de la chaine pyrénéenne, mais la vue du château posé sur le brouillard et le plein soleil nous aide à compenser.

 

Un peu de repos bien mérité après une bonne montée, qui ne sera pas la dernière !

.

La ballade sur les hauteurs nous permet d'apprécier quelques panoramas rendus plus mystérieux par la présence de la brume.

 

.
Pour changer de paysage, la traversée d'une combe boisée nous emmène à Notre-Dame de Tudet

.

Lieu de pélerinage depuis le 12° siècle, plusieurs chapelles ont été construites puis détruites. L'actuelle date du 18° et la tour clocher, vestige d'un ancien monastère du 15° siècle. Chaque 8 Septembre, un pélerinage est encore organisé.

Encore quelques montées pour retrouver Tournecoupe et c'est enfin le moment d'aller prendre un déjeuner que les cadets de Gascogne n'auraient pas renié !

 

Sarrant

De forme circulaire, le village est construit autour de son église, placée sous le patronage de St Vincent d’Agen. Il a succédé à un habitat du haut Moyen-Âge, édifié sur un site antique. Sarrant, située sur la voie romaine Toulouse-Lectoure figure sur les cartes de l’Empire romain, sous le nom de Sarrali . La charte des coutumes de la ville datée de 1265, avec les privilèges annexes, accordés par Philippe IV le Bel en 1307, fait de Sarrant un castrum royal dirigé par des consuls, nul seigneur ne peut y exercer son pouvoir.

Au XIVe siècle, la porte prinicipale et son pont levis sont construits. Aujourd'hui les fossés ont ete comblés et le pont levis a été remplacé par un pont de pierre, mais la porte est toujours là, marquant l'entrée de la ville.

Au XVIe siècle, Sarrant est une paroisse prospère comptant presque 2 000 âmes, dont 400 environ vivent dans l’enceinte. Parmi eux, une importante confrérie de musiciens alors réputé du Pays-Basque au Roussillon.

lien du village

 

Maubec

Tiré du latin « malum »( mal, mauvais) et du gaulois « becco » ( bec ), idéalement placé sur un éperon rocheux, Maubec fut à l’origine un oppidum gaulois occupant une position stratégique sur la voie antique Toulouse-Lectoure qui suivait la vallée du Sarrampion sur sa rive droite ; relais de poste, centre de foires et marchés, le village connut, grâce à la route, une activité bien révolue aujourd’hui.

Il fit partie des biens de la Seigneurie de l’Isle-Jourdain avant d’appartenir aux Armagnacs ; en 1421, Jean de Bourbon, prisonnier en Angleterre, vendit le comté de l’Isle et toutes ses dépendances au comte d’Armagnac pour payer son énorme rançon ; Maubec survécut à la guerre de Cent ans qui fut fatale, elle, au village voisin d’Enconde.

Mais, à la fin du 16° siècle, avec les guerres de religion, Maubec, place forte catholique au sein d’une région fortement protestante fut prise et ravagée malgré l’opiniâtreté de ses occupants à la défendre ; au cours de ces guerres on relève massacres, pendaisons, incendies…l’église Saint Orens gravement endommagée avec ses voûtes effondrées, son chevet éventré et son clocher abattu.

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Du Moyen-Age, Maubec a conservé ses remparts ; ceux-ci dessinent autour du village un quadrilatère qui perpétue le souvenir de l’ancienne place forte à la fois redoutable pour les uns et sécurisante pour les autres.

L’originalité de l’église, vaste et haute, était la présence, en façade, d’un clocher octogonal, d’environ 34 m. de haut, dont seul demeure le porche imposant qui s’ouvre sur 3 côtés par de grandes arcades ogivales et qui conserve aux angles les « culs de lampe » d’origine.

Le portail d’entrée, de style Renaissance, s’inscrit dans un espace rectangulaire délimité par 2 pilastres cannelés et par un linteau orné d’une frise, le tout surmonté d’un fronton triangulaire.

L’intérieur séduit par l’ampleur de la nef que termine un chœur pentagonal bien éclairé par 3 hautes fenêtres en arc brisé ( symbole de la Trinité ) et par les chapelles latérales qui ont conservé leurs belles voûtes d’origine en croisée d’ogive ; plusieurs objets d’art ( tableaux, statues, bénitier en pierre…), un riche décor sculpté de personnages et d’animaux, un petit musée de vêtements liturgiques anciens, sont le témoignage d’une grande richesse culturelle et d’une restauration exemplaire.

 

Monfort

Le nom du village lui a été attribué par son fondateur. “Mons Fortis” ou montagne fortifiée précise sa position géographique et stratégique. C’est en 1275 que Géraud V, comte d’Armagnac, a créé la bastide pour sécuriser la liaison entre Fleurance et Mauvezin. En appui sur un roc abrupt, de puissantes murailles furent construites. Elles étaient entourées de larges douves remplies d’eau.

Implantée à Monfort dès le début du XIVe siècle, la famille de Broqueville occupe une place prépondérante dans l’histoire de la Bastide. Autre Monfortois célèbre, Guillaume Salluste, seigneur du Bartas, poète gascon protestant de la Renaissance.
Plus près de nous, pour faire plus "people" la commune héberge les frères Igor et Grichka Bogdanoff. Et puis, juste une évocation de la sordide tuerie de Monfort qui a rendu célèbre la localité dans les années 1990; notoriété dont otut le monde se serrait bien passé ! Heureusement, après une visite du village, ce n'est pas le souvenir que vous garderez de la journée.

Deux photos du lavoir très bien restauré